Le sélectionneur de l'Argentine, Diego Maradona, est en mauvaise posture au lendemain de la défaite de ses joueurs au Paraguay (1-0), la quatrième en six matchs. L'Albiceleste n'est plus sûre de se qualifier directement pour le Mondial.
Après avoir été le héros de tout un peuple, Diego Maradona sera-t-il le fossoyeur des rêves de gloire de l’Argentine ? En s’inclinant 1-0 au Paraguay, mercredi 9 septembre, la sélection dirigée par Maradona a perdu la 4e place du classement des éliminatoires, synonyme de qualification directe pour l'Afrique du Sud. L’Albiceleste, 3e avant l’arrivée de Maradona en octobre 2008, se classe désormais à la 5e place, qui offre l’ultime possibilité de se qualifier pour le Mondial, en passant par un barrage contre le 4e de la zone Concacaf.
Une perspective qui ne correspond pas vraiment au standing des Argentins, qui devront lutter jusqu’au bout pour conserver au minimum cette 5e place. Un comble pour des joueurs de la classe des Messi, Aguero, Gago, Mascherano et Tevez.
Quatre défaites en six matchs
L’Argentine, qui n’a pas raté un Mondial depuis 1970, ne peut pas croire à une élimination précoce. Maradona non plus. "Nous ne sommes pas encore éliminés du Mondial. Nous avons encore une bonne chance", a-t-il déclaré à Ascunsion. Les critiques n’ont pas tardé à pleuvoir sur le sélectionneur. "Jusqu'à quand la blague Maradona ?", s'interroge la chaîne d'informations Cronica TV. "Echec au roi", titre le quotidien argentin La Nacion. "Indéfendable" tonne le journal Olé, qui pointe du doigt "la grande responsabilité" de Maradona dans la défaite contre le Paraguay.
Cette défaite, la quatrième en six matchs de qualifications, ajoutée à la déroute contre la Bolivie (6-1) et l’humiliation à domicile contre le Brésil, l’ennemi juré, pose la question de l’avenir du "¨Pibe del oro" à la tête de la sélection. Est-il encore l’homme de la situation ? Mi-octobre, les Argentins devront obligatoirement battre leurs deux derniers adversaires, le Pérou, dernier du classement, et l’Uruguay, actuellement à un point de l’Argentine, pour se qualifier et pour sauver la tête et l’aura de leur Dieu vivant.