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Les forces spéciales de l'Otan ont libéré un reporter du New York Times enlevé samedi par les Taliban. Le confrère afghan avec lequel il était séquestré, ainsi qu'un soldat britannique, ont été tués au cours de l'opération.

AFP - Un soldat britannique a été tué au cours d'une opération destinée à libérer un journaliste du New York Times en Afghanistan, a annoncé mercredi le ministère britannique de la Défense (MoD).


"Nous avons le regret d'annoncer qu'un soldat britannique a été tué au cours d'opérations en Afghanistan", a indiqué un porte-parole du MoD.

Le ministère s'est refusé à confirmer si l'homme était un membre des forces spéciales, comme l'ont rapporté plusieurs médias.

"Nous ne faisons pas de commentaires sur les forces spéciales. Tout ce que nous pouvons dire c'est que c'était une opération de l'Otan", a indiqué le porte-parole.

Le journaliste irlando-britannique Stephen Farrell a été libéré mercredi par des forces spéciales de l'Otan dans un raid pendant lequel son collègue afghan Sultan Munadi a été tué.

Les deux hommes avaient été kidnappés dans la province de Kunduz, dans le nord, où ils cherchaient des informations sur le bombardement très controversé de deux camions citernes par les forces de l'Otan, qui avait tué des dizaines de personnes dont des civils et des talibans.

Ce décès porte à 213 le nombre de morts parmi les militaires britanniques tués en Afghanistan depuis le début des opérations, dont 41 pendant les seuls mois de juillet et août de cette année.