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Premier pas de l'homme sur la Lune : le monde tourné vers les étoiles

À l'occasion du cinquantenaire des premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune, Sylvain Rousseau et James André nous expliquent comment l'espace, et surtout cet astre, sont un symbole d’influence pour les grandes puissances et les compagnies privées.

Cinquante ans après l'apogée de la Guerre froide, l'espace et la Lune sont de retour dans le grand jeu. Aujourd'hui, chaque puissance, établie ou émergente, dispose de son propre programme spatial. Les États-Unis, la Russie et l'Europe travaillent parfois en partenariat, l'Inde développe un programme à moindre coût.

Il y a aussi le Japon, la Corée du Sud, le Brésil et même Israël, dont la tentative d'alunissage de sa sonde s'est soldée par un crash en avril dernier. Et puis, il y a bien sûr la Chine, qui a frappé un grand coup en envoyant un rover sur la face cachée de la Lune, une première mondiale. Désormais, les Chinois sont les principaux rivaux des Américains dans la course à l'espace.

Comment expliquer un tel regain d'intérêt pour la Lune ? Il y a 10 ans, une sonde indienne a découvert que les pôles lunaires abritaient des centaines de millions de tonnes de glace. Cela signifie de l'eau, mais aussi de l'hydrogène et de l'oxygène. Il est donc possible d'y créer du carburant pour les fusées pour les ré-aprovisionner, ce qui permettrait de pousser l'exploration spatiale encore plus loin.

Et comme à chaque fois que des ressources sont découvertes quelque part, chacun veut sa part du gâteau. Les grandes puissances, bien sûr, mais également le secteur privé, comme Space X d'Elon Musk, ou Blue Horigin de Jeff Bezos. Finalement, le cadre juridique qui pourrait être donné à la Lune pourrait être l'enjeu majeur de la conquête spatiale du XXIe siècle.

  • Épisode 1 : La face cachée du drapeau américain
  • Épisode 2 : Les courbes d'Armstrong