Dans la presse, ce lundi 3 juin, l’accueil très froid des quotidiens britanniques à Donald Trump, qui débute aujourd’hui sa première visite d’État au Royaume-Uni. Le témoignage d’une mère de victime de la répression des manifestations de 1989 à Tien An Men en Chine. Un appel à témoignage lancé aux victimes d’abus sexuels au sein de l’Église catholique. Et une bonne nouvelle pour les accros à la caféine.
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Dans la presse, ce matin, l’accueil assez froid réservé par les journaux britanniques à Donald Trump, qui débute aujourd’hui sa première visite d’Etat au Royaume-Uni.
The Guardian ne s’encombre d’aucune circonlocution: «Le président américain n’est pas le bienvenu», dit son édito – qui prévient que «faire ami-ami avec la famille royale gonflera certainement son ego, mais que là n’est pas le principal danger à dérouler le tapis rouge» au président américain. «L’inviter au beau milieu de la crise politique que traverse la Royaume-Uni est un acte totalement irresponsable», fustige le journal, en faisant référence au drame du Brexit, dont le président américain est un fervent partisan. «En tant que plus proche allié du Royaume-Uni, on ne peut pas ignorer Trump, mais faire de lui, de sa femme et de ses quatre enfants aînés les invités d’honneur de la reine risque de légitimer ses politiques destructrices, son népotisme et ses tendances autocratiques», s’indigne The Guardian – qui présente le patron de la Maison-Blanche comme «un démagogue représentant un risque pour la paix, la démocratie et le climat de notre planète».
Le président américain a effectivement remis en cause à plusieurs reprises, la réalité du changement climatique. A l’occasion de sa rencontre, demain, avec Theresa May, 250 scientifiques demandent malgré tout à la Première ministre de se confronter à lui sur cette question – de remettre en cause une approche qui mettrait en danger la vie sur terre, et de persuader le président américain d’accepter de réduire les émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis. La visite de Donad Trump, ses grandes et des petites polémiques. Le gratuit Metro revient, lui, sur ses déclarations à propos de l’épouse du prince Harry, Meghan Markle: «Non, je n’ai jamais dit qu’elle était méchante», a assuré hier Donald Trump – en dépit d’un enregistrement prouvant le contraire.
Dans la presse également, ce matin, l’anniversaire de la répression des manifestations de Tien An Men, en 1989 - un événement totalement passé sous silence en Chine. Trente ans après, Zhang Xianling, elle, refuse de se taire et a choisi de défier le pouvoir. A 82 ans, cette habitante de Pékin, qui a perdu son fils, Wang Nan, tué d’une balle en pleine tête, lors du massacre de Tiananmen dans la nuit du 3 au 4 juin, promet qu’elle luttera «jusqu’à son dernier souffle» pour connaître la vérité. Trente ans après, elle se souvient avoir assuré alors à son fils, qu’il était «impensable que l’armée du peuple puisse tirer à balles réelles». «Je n’aurais jamais dû dire une chose pareille», regrette-t-elle aujourd’hui - un témoignage recueilli au nez et à la barbe des autorités, semble-t-il, quatre policiers se relayant presque constamment depuis le mois janvier sur le palier de Zhang Xianling, interdite de recevoir des visites librement. Une année, celle-ci aurait même été emmenée en «vacances forcées» dans le Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, d’après Les Echos. Mais Zhang Xianling n’a pas peur, et s’amuse de voir «un régime aussi puissant avoir peur d’une vieille dame comme elle».
Elles aussi ont parfois atteint le grand âge. Les victimes d’abus sexuels commis au sein de l’Eglise catholique depuis 1950, sont invitées à témoigner à partir d’aujourd’hui. La Croix rapporte que la Commission Sauvé, qui a été créée pour faire la lumière sur ces abus, lance un appel à témoignages dans toute la France, pour que la parole de celles et ceux qui appartiennent à des générations où l’«on ne parlait pas de ces choses-là», puissent enfin s’exprimer. Des hommes et des femmes qui se sont tus pendant cinquante, soixante, parfois même soixante-dix ans, et vont enfin pouvoir se délester de leur fardeau au soir de leur vie. Maryse, 69 ans aujourd’hui, mère de trois enfants et grand-mère, a traversé deux lourdes dépressions à 25 et 45 ans et dit espérer retrouver d’autres victimes du religieux, aujourd’hui décédé, qui a abusé d’elle quand elle avait 8 ans. «Il faut absolument parler car cela vous bousille la vie», explique cette femme qui décidé de rejoindre l’association «Notre parole aussi libérée».
Avant de nous dire à demain, je vous propose de jeter un cil au journal britannique The Independent, qui a une TRES bonne nouvelle pour les accros à la caféine, parmi lesquels on trouve beaucoup de matinaliers. Contrairement aux idées reçues, et d’après une étude qui n’a pas été commandée par les producteurs de café, mais par la fondation de cardiologie britannique, il paraît qu’on peut en boire des seaux, ou presque, sans que cela affecte nos artères - puisqu’on pourrait boire jusqu’à 25 tasses de café par jour, sans que cela ait plus de conséquences pour le palpitant qu’une seule tasse. On va pouvoir s’en donner à cœur joie…
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