Chaque année, le 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse vient en rappeler les fondamentaux et évaluer la liberté de la presse dans le monde. Ce dessin illustre les dangers encourus par les journalistes dans l'exercice de leur profession.
Le 3 mai, se tient la Journée mondiale de la liberté de la presse. Une liberté fondamentale de plus en plus remise en cause un peu partout dans le monde, comme le montre l’édition 2019 du classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF).
“Aucun des grands problèmes de l’humanité ne saurait être réglé sans information libre, indépendante et fiable, c’est-à-dire sans journalisme de qualité, qu’il s’agisse du réchauffement climatique, de la corruption, de l’égalité entre les femmes et les hommes", déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
En Turquie, un pays qui occupe la 157e place sur 180 au classement 2018 de la liberté de la presse établi par RSF, six anciens collaborateurs du quotidien d'opposition Cumhuriyet, dont le caricaturiste Musa Kart, sont retournés en prison le 25 avril après qu'un tribunal eut confirmé en appel leurs peines. En Irlande du Nord, c'est une journaliste de 29 ans qui est tombé sous les balles dans la nuit du 18 au 19 avril. En Birmanie, les reporters de Reuters Wa Lone et Kyaw Soe Oo, arrêtés en décembre 2017 et condamnés à sept ans de prison, sont toujours emprisonnés. Ils sont les lauréats du Prix UNESCO/Guillermo Cano pour la liberté de la presse 2019.
Cartooning for Peace est un réseau international de dessinateurs engagés à promouvoir, par l’universalité du dessin de presse, la liberté d’expression, les droits de l’Homme et le respect mutuel entre des populations de différentes cultures ou croyances.