Survolé par des drones, l'aéroport international de Londres-Gatwick, deuxième plus important du Royaume-Uni, avait été complétement suspendu jeudi.
L'activité va partiellement reprendre à l'aéroport de Gatwick, vendredi 21 décembre. L'opérateur travaille actuellement avec les compagnies aériennes et avec les contrôleurs aériens pour faire voler un nombre limité d'appareils. Le trafic avait été totalement interrompu jeudi à la suite du survol de l'aérodrome par des drones.
Les drones ont été repérés pour la première fois mercredi soir au abords du deuxième aéroport britannique, qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud de Londres. Tous les vols ont été annulés jeudi et plusieurs milliers de passagers ont dû patienter.
Aucune interpellation
La police tente vainement de mettre la main sur les pilotes de ce drones qui sont réapparus à chaque fois que le trafic était sur le point de reprendre. Un drone particulièrement grand a été repéré une cinquantaine de fois depuis mercredi soir près de l'aéroport.
"Nous pensons qu'il a pu être adapté et développé", a commenté l'inspecteur Jason Tingley, précisant que des policiers visionnaient les enregistrements des caméras de vidéosurveillance pour identifier la marque et le modèle du drone. La police envisage désormais d'abattre le drone, bien que les autorités aient écarté cette possibilité un peu plus tôt de peur de "balles perdues".
Jusqu'à cinq ans de prison
La secrétaire d'État britannique chargée du secteur aérien, Elizabeth Sugg, a souligné que ces survols étaient illégaux et passibles de cinq ans de prison, sur la chaîne SkyNews. Selon la loi britannique, les drones ne peuvent pas être utilisés à moins d'un kilomètre d'un aéroport et ils ne doivent pas dépasser l'altitude de 400 pieds (122 mètres).
La porte-parole de la Première ministre, Theresa May, a parlé d'actes "irresponsables et totalement inacceptables".
Avec AFP et Reuters