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Affaire Khashoggi : "Dis à ton patron que la mission est accomplie"

Dans la presse, ce mardi 13 novembre, la conférence internationale sur l'avenir de la Libye, qui se tient en Italie, les tensions diplomatiques provoquées par les révélations sur l'affaire Khashoggi, une nouvelle bavure policière aux États-Unis, et une étude sonore.

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Dans la presse, ce matin, la conférence internationale sur l'avenir de la Libye, qui se tient en ce moment à Palerme, en Italie, un sommet pour tenter de venir à bout du chaos qui règne dans le pays depuis la chute du colonel Khadafi en 2011.

The Wall Street Journal évoque une "nouvelle tentative" pour tenter de sauver le "difficile processus de paix" en Libye, quelques jours après que les Nations unies ont présenté un plan pour que des élections puissent être reportées à 2019. Un sommet en présence du maréchal Haftar, l’homme fort de l'est du pays, finalement arrivé en Sicile après avoir laissé planer le doute sur sa participation ou non à ce rendez-vous - même si l’on ignore encore s’il a l’intention de prendre part aux discussions prévues, notamment avec le Premier ministre libyen reconnu par la communauté internationale, Fayez Sarraj. "Les espoirs d’avancées sont minces", prévient d’emblée le quotidien américain. The Guardian, tout aussi pessimiste, note l’absence de Donald Trump et Vladimir Poutine à ce sommet, présenté par le quotidien britannique comme étant destiné avant tout à "cimenter" le rôle des Italiens comme faiseurs de rois dans leur ancienne colonie. Une initiative taillée d’emblée en pièces par Matteo Renzi, qui a annoncé un "flop retentissant". L’ex-chef du conseil italien pointe notamment du doigt le "manque de crédibilité" de son successeur, Giuseppe Conte, en matière de politique étrangère.

Diplomatie, toujours, les révélations turques sur la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi provoquent une passe d’armes entre Paris et Ankara. L a déclaration du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a assuré lundi que la France n’avait pas eu "connaissance" d’informations turques sur cette affaire, et évoqué également "le jeu politique particulier" de la Turquie, provoque la colère d’Ankara, et tranche avec les déclarations du Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui a confirmé que ses services de renseignement avaient bien écouté un enregistrement du meurtre du journaliste saoudien. Si le quotidien turc Daily Sabah affirme que Berlin a également eu accès à ces mêmes enregistrements, les déclarations des services de renseignement allemands sont plus floues, puisque le porte-parole d’Angela Merkel a parlé, lui, d’un simple "échange d’informations" entre Berlin et Ankara.

Pendant ce temps, aux États-Unis, The New York Times fait de nouvelles révélations. Le quotidien américain affirme quant à lui que trois personnes ayant eu accès aux enregistrements téléphoniques réalisés par les services turcs, et transmis à la cheffe de la CIA, Gina Haspel, lui ont assuré avoir entendu Maher Abdulaziz Mutreb, un membre de la garde rapprochée de Mohammed ben Salmane et l'un des 15 Saoudiens envoyés à Istanbul pour confronter Jamal Khashoggi, contacter un assistant du prince héritier pour qu’il dise "à son boss" que la "mission" avait été "accomplie". Sur ces enregistrements, le nom de Mohammed ben Salmane n’est pas prononcé, mais selon un ancien officier de la CIA cité par le journal, ces enregistrements constitueraient bel et bien des "preuves" de la "responsabilité" directe du prince héritier dans l’assassinat de Jamal Khashoggi.

Aux États-Unis, un Afro-Américain a été victime d’une nouvelle bavure policière, dimanche matin. Le Huffington Post rapporte que Jemel Roberson, un vigile armé de 26   ans travaillant dans un bar de la banlieue de Chicago, a été abattu par erreur par un agent de police, qu’il avait appelée à l’aide, après qu’un client chassé de l’établissement était revenu sur les lieux avec une arme et avait commencé à tirer. Entre août   2016 et mai 2018, au moins 378 Afro-Américains ont été tués par des policiers, rappelle le site américain.

Pour terminer, un détour par le site australien News.com, qui a recensé les bruits qui énervent le plus ses compatriotes. Au premier rang des sons irritants, on trouve les éternuements, les reniflements, les ronflements et les bruits de mastication. Sont également considérés comme des nuisances sonores, les bruits de bus, d’avions et de trains et les pleurs de bébés. Quelque 52   % des personnes interrogées disent aussi ne pas supporter les gens qui parlent trop fort.

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