Charles Aznavour, le dernier des géants de la chanson française et son inlassable ambassadeur à travers le monde, s'est éteint lundi matin à l'âge de 94 ans. Un événement qui fait la Une de la presse mardi.
Au lendemain de sa mort à 94 ans, Charles Aznavour fait la Une de tous les journaux. Mardi 2 octobre, la presse rend un hommage unanime au "dernier des géants" de la chanson française.
En haut de l'affiche ce mardi. 31 premières unes de la presse en hommage à Charles Aznavour. pic.twitter.com/SgBq7f2ocR
Cyril Petit (@CyrilPetit) 1 octobre 2018"For me, formidable" (Le Figaro), "Une vie formidable" (Le Parisien), "Hier encore" (Libération), "Adieu Monsieur" (Le Télégramme), "En haut de l'affiche pour l'éternité" (La Marseillaise) sont quelques-unes de manchettes consacrées à l'artiste, "le dernier des géants" pour de nombreux titres (L'Ardennais, Courrier de l'Ouest, Le Maine libre, Sud-Ouest...).
A la une de Libé https://t.co/vpZztmBcMx pic.twitter.com/4IYuiUoYfe
Libération (@libe) 1 octobre 2018Même le quotidien sportif L'Equipe y va de son hommage en garnissant ses pages de titres qui sont autant de références aux chansons d'Aznavour : un "Emmenez-nous" adressé aux footballeurs lyonnais qui joueront mardi soir en Ligue des champions, des joueurs rhônalpins "déjà en haut de l'affiche". Ou encore un "Fort 'Mou', formidable!" consacré à l'entraîneur de Manchester United José Mourinho.
Hommage à Aznavour en une de "L'Equipe" (et aussi à Marianne Mako). Via @FredWaringuez pic.twitter.com/R6GIKFLknG
Cyril Petit (@CyrilPetit) 1 octobre 2018"Le poète n'est plus mais resteront pour l'éternité ces mots qui claquent et ces mélodies qui ponctuent nos souvenirs, tristes ou gais, et redonnent vie aux visages aimés", écrit Jean-Baptiste Isaac dans Le Parisien.
Charles Aznavour "symbolise aussi, par ses souffrances et ses triomphes, le rêve de l'émancipation républicaine qui trotte toujours dans la tête des Français, celui d'un étranger qui s'impose par son ambition et son abnégation, d'un petit homme sans appuis qui parvient au sommet", souligne Laurent Joffrin dans Libération.
Pour Bertrand de Saint-Vincent du Figaro, "il savait d'où il venait et conservera toute sa vie sa fidélité à sa terre d'origine, l'Arménie. Il en sera l'ambassadeur infatigable. Mais il savait aussi ce qu'il devait à sa terre d'accueil. La France, que ses parents avaient choisie et qui le propulsa en haut de l'affiche, était à jamais gravée dans son cœur. Il en épousa la langue, l'esprit, le caractère rebelle".
Le quotidien allemand Die Welt a également mis Charles Aznavour à sa Une.
Avec AFP