
Le 14 août, Gênes vivait l'une des plus grandes tragédies de son histoire, avec la chute meurtrière du Pont Morandi. Un mois plus tard, la ville en deuil, qui veut cependant regarder vers l'avenir, a rendu hommage aux dizaines de victimes.
Vendredi 14 septembre à 11h36, la ville de Gênes a observé une minute de silence pour rendre hommage aux 43 morts et aux dizaines de blessés, un mois après l'effondrement du viaduc Morandi. Depuis le drame, la ville en deuil panse ses plaies.
Wherever you are pray for #Genoa #PonteMorandi pic.twitter.com/Yg3gFCz5xs
Raffaella Carrus (@RaffaellaCarrus) 14 septembre 2018Il ricordo e la vicinanza della #Camera a #Genova e alle 43 vittime del #PonteMorandi, un mese dopo il crollo. Al cordoglio per le famiglie si aggiunge il dovere del nostro impegno per la città, che sta già mostrando tutta la sua determinazione a rialzarsi. #genovanelcuore pic.twitter.com/R07q7fsyzM
elena carnevali (@ElenaCarnevali) 14 septembre 2018Italian firefighters hold vigil, a month after the collapse of the #morandibridge in #Genoa killed 43 people https://t.co/pA5YPRI1d1
Nick Squires (@NickSquires1) September 14, 2018La construction d'un nouveau pont - vraisemblablement selon le plan dessiné par le célèbre architecte gênois Renzo Piano - doit débuter dans les prochains mois.
En attendant, la circulation a notamment été complètement réorganisée. Quelques bouchons se forment aux heures de pointe mais le spectre d'une ville complètement bloquée est derrière les Gênois. En revanche, une partie de la cité reste difficilement accessible, obligeant à d'importants détours. Une situation qui n'est pas sans conséquences.
L'aquarium de Gênes, le plus grand d'Europe, a vu sa fréquentation s'effondrer de 50 % la deuxième quinzaine d'août, au plus fort de la saison, explique son directeur, Giorgio Bertolina. Mais les visiteurs commencent à revenir. "Sur certains axes, l'allègement du trafic commercial, avec l'interdiction de circuler la journée pour les camions en ce moment, facilite même l'accès au centre", note-t-il.
Pour Giorgio Bertolina, Gênes "doit regarder vers l'avenir" et bâtir sur cette tragédie pour se relancer.
Avec AFP