
Si les conséquences du réchauffement climatique ne sont pas évidentes pour tous, cet outil du New York Times met en lumière des chiffres clairs et plus qu’inquiétants pour notre planète.
"À quel point votre ville de naissance est plus chaude qu’elle ne l’était lorsque vous êtes nés ?", interroge le New York Times. Avec l’aide du Climate Impact Lab, des journalistes américains ont imaginé un simulateur qui compile des données climatiques enregistrées depuis 1960 sur Terre ainsi que des projections scientifiques jusqu’en 2089.
Même si certains pays s’engagent progressivement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, via l’accord de Paris sur le climat notamment, les températures vont indéniablement continuer à grimper. Dans ma ville de naissance, Strasbourg, en 1989, environ 3 jours par an dépassaient les 32 degrés. Aujourd’hui, on en compte plutôt 4. Et d’ici la fin du siècle, il devrait y avoir entre 10 et 15 jours par an supérieures à 32 degrés.
Des fortes chaleurs en continu à Jakarta et ailleurs
Si la hausse des températures est déjà nette, Strasbourg est pourtant dans une zone relativement peu touchée par le réchauffement climatique. À Madrid, en Espagne, les 33 jours de grosse chaleur de 1960 devraient "doubler ou tripler d’ici la fin du siècle". Et à Jakarta, en Indonésie, par exemple, on enregistrait "en moyenne cinq mois de températures au-dessus de 32 degrés" il y a 60 ans. Mais d’ici la fin de notre siècle, la température pourrait tout simplement ne jamais repasser sous la barre des 32 degrés de toute l’année.
Outre la hausse mesurable des températures, rappelons que le réchauffement climatique a d’autres conséquences désastreuses et parfois moins perceptibles pour tout un chacun comme les montées des océans – entraînant l’engloutissement d’îles et de villes –, l’intensification des cyclones, ouragans et feux de forêt, la recrudescence de maladies ou encore la disparition d’espèces végétales et animales.
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