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"Qui sommes nous ?" : l'Allemagne face à la montée de l'extrême-droite

Dans cette deuxième revue de presse du lundi 3 septembre, la poursuite des manifestations d'extrême-droite en Allemagne, une semaine après le meurtre d'un Allemand par un réfugié à Chemnitz. L'île de Nauru, le Guantanamo australien, où sont enfermés des enfants demandeurs d'asile. La campagne pour élire le nouveau président de la Fédération internationale des échecs. Et le festival Wigstock, qui fait son grand retour à New York après plus de dix ans d'absence.

En Allemagne, les manifestations pro- et anti-extrême-droite se poursuivent, huit jours après le meurtre d'un Allemand par un réfugié, à Chemnitz. Les journaux s'inquiètent de la montée du racisme. "Qui sommes nous ?", s'interroge le Tagesspiegel. "Ceux qui choisissent l'AfD font le choix des Nazis", accuse de son côté Der Spiegel, en référence au parti Alternativ fur Deutschland, dont la popularité ne cesse de croître.

On la surnomme "le Guantamo australien". L'île de Nauru est depuis plusieurs années le théâtre d'un drame humanitaire. L'Australie y envoie des centaines de demandeurs d'asile en attendant de traiter leurs dossiers. Parmi eux, de nombreux enfants qui vivent dans des conditions déplorables. La campagne #KidsOffNauru, lancée sur Twitter, espère faire bouger les choses.

Corruption, fake news, manipulation russe... On ne parle pas des élections américaines, mais de la bataille pour diriger la Fédération internationale des échecs. The Guardian nous raconte cette campagne hors-norme.

Enfin, après dix ans d'absence, le festival Wigstock fait son retour à New York. On y célèbre les talons, les perruques, les robes à sequins... Un festival de la diversité, bien loin de l'image austère et sérieuse de la Grande Pomme.