Dans la presse, ce mercredi 1er juillet, la décision d’un tribunal fédéral américain de suspendre temporairement la mise en ligne de plans pour la fabrication d’armes 3D. Le retour de réfugiés en Syrie, où la guerre n’est pas finie, même si Assad triomphe. Trump et l’Iran. Et un Superman des bassins.
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Dans la presse, ce matin, la décision d’un tribunal fédéral américain de suspendre temporairement l’autorisation de mettre en ligne des plans numériques pour la fabrication d’armes à l’aide d’imprimantes 3D.
Cette décision, qui intervient un mois après l’autorisation accordée par le gouvernement, est vivement critiquée par la très conservatrice National Review, qui parle d’un «effort futile et inconstitutionnel» pour empêcher la fabrication de ces armes en plastiques, mais qui fonctionnent comme des armes bien réelles - des armes potentiellement intraçables et indétectables par les détecteurs de métaux, rappelle la revue, qui assure que la fabrication d’armes «maison» est tout à fait légale, et qu’elle est une pratique courante depuis toujours aux Etats-Unis, qu’il est d’ailleurs tout aussi légal d’imprimer une arme que d’en assembler une dans son garage et que de toute façon, les plans pour fabriquer des armes se trouvent déjà partout sur internet. Quartz confirme que oui, il sera bientôt aussi facile de fabriquer une arme chez soi que de télécharger de la musique, mais le site américain fait part quant à lui de sa très grande préoccupation face à la sophistication croissante des imprimantes 3D, amenées à produire des armes elles aussi de plus en plus sophistiquées, de plus en plus létales, dans les années qui viennent.
Les armes continuent de tuer en Syrie, où plus de 760 000 réfugiés ont malgré tout décidé de rentrer chez eux ces six derniers mois. Beaucoup attendent toutefois encore que le pays soit totalement sécurisé pour franchir le pas, ce dont témoignent les Syriens rencontrés par La Croix à Ersal, au Liban, où vivent actuellement près de 60 000 d’entre eux, la majorité ayant fui la province de Homs, dévastée par les combats et les bombardements de l’aviation syrienne. Depuis la fin du mois de juin, trois convois organisés par les autorités syriennes et libanaises ont permis à quelque 1 675 Syriens d’y retourner. L’UNHCR n’y participe pas, mais dit «respecter la décision de ceux qui veulent rentrer chez eux». Une vague de retours qui serait «une goutte d’eau au sein d’une mer de réfugiés», d’après La Croix, qui raconte que «les raisons de rester sont aussi variées que les souvenirs du conflit sont douloureux». Son nouveau-né dans les bras, Oum Ahmad dit qu’elle rêve de le voir grandir dans son village natal – mais son rêve reste en suspens, depuis que son beau-frère rentré chez lui lors du dernier convoi, a été tué chez lui d’une balle dans la tête .
Même si des foyers de résistance subsisteront sans doute encore longtemps, le régime de Bachar El Assad semble avoir triomphé. «Le monde va devoir composer avec le maintien du tyran de Damas», regrette Le Soir, qui ne se résout pas à son «impunité la plus totale», malgré les 400 000 morts, «malgré les armes chimiques, malgré la torture généralisée». «Morale et politique, certes, ne font pas bon ménage, écrit le quotidien belge. Elles s’ignorent ou s’opposent et en tout cas se détestent. Mais ce serait faire injure aux victimes de conflit que d’ignorer les principaux responsables de ce drame effroyable. Entre des sanctions à maintenir, des inculpations devant la justice internationale à mettre en oeuvre et l’aide à la reconstruction à conditionner, il y a des pistes à explorer», d’après Le Soir.
Parmi les nombreux protagonistes de ce conflit, il y a notamment l’Iran, avec lequel Donald Trump dit vouloir entamer des discussions, qui pourraient selon lui intervenir «très bientôt». Après avoir déchiré l’accord sur le nucléaire iranien, et tiré à boulets rouges sur le régime iranien, à la veille de l’instauration de nouvelles sanctions contre Téhéran, le président américain a exprimé une nouvelle fois, hier, sa volonté à Téhéran, sans condition préalable. Une volte-face illustrée par Dave Brown par un dessin où Donald Trump apparaît sous la forme du petit oiseau bleu de Twitter. L’animal, qui s’est beaucoup laissé aller contre l’ayatollah Ali Khamenei, vient de pondre un œuf baptisé : «Parlons ensemble!». Une proposition toujours accueillie avec pas mal de circonspection par The Iran Daily – qui rapporte que le gouvernement « se méfie» de cette proposition, «sans exclure» toutefois le dialogue, le président Hassan Rohani brandissant de nouveau, quant à lui, la menace de bloquer toutes les exportations de pétrole transitant par le détroit d’Ormuz, si les Etats-Unis parvenaient à convaincre leurs alliés européens de stopper leurs importations de pétrole iranien.
Pour terminer, je vous propose de jeter un cil au Huffington Post, qui nous apprend qu’un jeune Américain de 10 ans a battu ce week-end le record détenu pendant 23 ans par le champion olympique Michael Phelps, l’ancien record en 100 mètres papillon, que ce nageur en herbe a effectués en 1 minute 9 secondes et 38 centièmes. C’est tout à fait extraordinaire. Mais ce qui est encore plus touchant dans cette histoire, c’est que ce garçon a un sacré prénom, puisqu’il s’appelle Clark Kent. Comme Superman.
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