
envoyé spécial France 24 au stade Loujniki de Moscou (Russie) – Dernier grand favori en lice, le Brésil ne doit pas sous-estimer le Mexique, qu'il affronte à 16 h, pour ne pas rejoindre la longue liste des ténors au tapis comme l'Allemagne ou l'Espagne. Neymar serait en grande forme, selon son coach.
Le Brésil affronte le Mexique en 8e de finale du Mondial-2018, lundi à 16 h (heure de Paris). Le meilleur de Neymar est-il à venir ? Frustré contre la Suisse (1-1), buteur en pleurs contre le Costa Rica (2-0), avant d'être consistant contre la Serbie (2-0), le n°10 de la Seleçao semble monter en puissance, à l'image de son équipe.
"D'habitude, je ne raconte pas ce qui se dit dans le vestiaire, mais là je vais le faire. J'ai dit à Neymar : 'Tu as trop bien joué'", a raconté son sélectionneur Tite en conférence de presse. "Il a retrouvé son meilleur niveau, celui d'avant sa blessure, et ça c'est très difficile". En cas de coup de mou ou de pression sur ses épaules, "Ney" peut toujours s'appuyer sur son lieutenant Philippe Coutinho pour faire la différence (deux buts, une passe), tandis que le socle défensif autour de Casemiro et d'un Thiago Silva retrouvé confirme sa solidité.
Le Mexique sans complexe
Mais attention, le Mexique est une équipe sans complexe comme l'a montré leur match inaugural contre l'Allemagne (1-0), pourtant champion du monde en titre. Mieux, ses joueurs ambitionnent même "de gagner la Coupe du monde", selon le milieu Hector Herrera. "J'ai totalement confiance en mes coéquipiers, nous sommes prêts à jouer un grand match et continuer à rêver. Nous pouvons réaliser de grandes choses ensemble", a-t-il lancé.
Pour espérer atteindre ce rêve, la "Tri" doit néanmoins enfin atteindre ce fameux cinquième match d'une Coupe du monde. Cela fait six éditions consécutives que cet objectif lui échappe. Ses bourreaux ? La Bulgarie (1994), l'Allemagne (1998), les États-Unis (2002), l'Argentine (2006 et 2010) et les Pays-Bas (2014). Autant d'équipes absentes ou déjà éliminées cette année...
"Entre nous, on se dit comme une blague que si on gagne et qu'on arrive au cinquième match, il n'y aura rien à dire", lance le milieu Andrès Guardado. Entre le Brésil de Neymar et une malédiction vieille de plus de 20 ans, cela commence à faire beaucoup d'obstacles à surmonter.
Avec AFP