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Toulon et le Stade français se neutralisent en ouverture du Top 14

Le championnat de France de rugby 2009-2010 s’ouvrait, ce vendredi, avec l’alléchante affiche Toulon-Stade français. Las, les deux clubs, qui ont livré un jeu brouillon, ne sont pas parvenus à se départager (22-22).

AFP - Le RC Toulon et le Stade Français ont fait match nul vendredi soir au stade Mayol (22-22) en ouverture du Top 14 de rugby, une rencontre marquée par beaucoup de maladresses et le retour réussi au haut niveau de Jonny Wilkinson, auteur de 17 points.

Dans une atmosphère surchauffée, les deux équipes ont livré une première mi-temps brouillonne qui sentait vraiment le match de reprise.

Fautes de main, réceptions hasardeuses, lancements de jeu poussifs, coups de pieds dévissés, Parisiens et Toulonnais n'ont pas fait vibrer le stade Mayol.

Au jeu de celui qui profiterait le mieux des erreurs de l'adversaire, c'est d'abord Toulon qui a semblé tirer son épingle du jeu, Jonny Wilkinson passant ses premiers points en Top 14, dès la 3e minute, des 35 m, légèrement à droite des poteaux.

Mais Paris répondait rapidement et sur un renversement d'attaque, envoyait Leguizamon pour inscrire en force le premier essai de la saison (10e), transformé par Oelschig.

Après une tentative manquée de Wilkinson, le Stade Français augmentait quelque peu son avance (3-10, 18e) sur une nouvelle pénalité de son demi de mêlée sanctionnant une mêlée toulonnaise en difficulté.

Le retour de Bastareaud

Le laborieux chassé-croisé allait se poursuivre. Liebenberg, titularisé comme ouvreur, était contré par Mignoni et Sourice allait aplatir dans l'en-but parisien (20e), Wilkinson transformait (10-10).

Au fil de la rencontre, l'ouvreur anglais champion du monde se montrait de plus en plus à l'aise dans ses coups de pied, trouvant la bonne longueur pour les touches et le bon timing pour le jeu de déplacement.

C'est lui qui allait d'ailleurs permettre aux Rouge et Noir de passer en tête à la pause (13-10), sur une pénalité sanctionnant une faute grossière d'Haskell, exclu 10 minutes.

A quatorze à la reprise, les Parisiens allaient d'abord recoller au score, Oelsching se montrant toujours aussi régulier dans ses tentatives (13-13, 43), avant de subir la loi de Wilkinson: 6 points sur 2 pénalités dont une de 55 mètres, en dix minutes.

A 19-13, les Toulonnais restaient donc maîtres du jeu même si celui-ci, toujours aussi médiocre était haché par les nombreux changements opérés. Parmi les rentrées, celle de Mathieu Bastareaud, pour son premier match depuis l'affaire néo-zélandaise, a été sifflée par le public de Mayol.

Dans un match décidément sans envolée, les dernières minutes se résumaient à un duel de buteurs. Au cours duquel Oelsching inscrivait un drop de plus que (68e, 77e) que Wilkinson (70e), et permettait finalement aux siens de faire match nul.