logo

Mondial-2018 : l'Égypte s'incline sur le fil face à l'Uruguay

envoyé spécial France 24 à Kazan (Russie) – Sans son leader Mohamed Salah, préservé, l'Égypte a concédé une frustrante défaite face à l'Uruguay, sur un but de Gimenez en toute fin de match. Les Uruguayens rejoignent ainsi la Russie en tête du groupe A de ce Mondial-2018.

Toute l'Égypte rêvait au grand retour de son héros, elle a finalement vécu une entrée en lice cauchemardesque, pour sa toute première phase finale de Coupe du monde depuis 1990. Face à l'Uruguay – et sans Mohamed Salah, remplaçant mais préservé –, les Pharaons ont longtemps cru arracher un résultat nul, idéal dans la perspective d'une qualification pour les huitièmes de finale. Un espoir qui s'est finalement envolé à la 90e minute, lorsque Jose Maria Gimenez est venu concrétiser les longs efforts de la Celeste d'une tête puissante (1-0, 90e).

Auparavant, les Égyptiens avaient pourtant parfaitement mis en place le plan de jeu de leur sélectionneur argentin Hector Raul Cuper. Le bloc défensif, compact, avait plutôt bien repoussé les nombreux assauts uruguayens et El Shenawy avait su préserver ses cages inviolées. Une performance remarquable, bien que facilitée par la maladresse du buteur du Barça Luis Suarez, franchement peu inspiré sur de nombreuses occasions (14e, 25e, 46e, 74e).

L'Égypte désormais dos au mur

Edinson Cavani, lui, s'est montré plus solide, mais il n'a pas eu beaucoup de réussite. S'il a buté plusieurs fois sur le portier adverse, il a surtout trouvé le poteau sur coup de pied arrêté, juste avant l'ouverture du score (87e).

Mais maleureusement pour l'Égypte, de plus en plus recroquevillée en fin de match, les coups de boutoir de la Celeste ont fini par payer. Sur un coup de tête rageur, Gimenez a fait basculer le sort d'une rencontre qui met un terme à la première journée dans ce groupe A du Mondial-2018. Une première salve qui a largement profité à la Russie, victorieuse de l'Arabie saoudite (5-0) et leader, et donc à l'Uruguay, co-leader et idéalement placé dans la perspective d'une qualification au prochain tour. Pour les Pharaons, en revanche, il n'y désormais plus de droit à l'erreur.