Londres accepte de venir en aide au groupe aéronautique européen Airbus sous la forme d'une enveloppe financière de 340 millions de livres (près de 394 millions d'euros) pour le développement du futur long-courrier A350 XWB.
Reuters - La Grande-Bretagne va accorder 340 millions de livres (394 millions d’euros) de prêts à Airbus afin de s’assurer qu’une partie de la construction de l’A350 s’effectuera sur le territoire britannique.
Le ministre des Entreprises, Peter Mandelson, a déclaré que l’opération permettrait de créer ou de préserver plus de 1.200 emplois sur les sites Airbus de Filton à Bristol et de Broughton au Pays de Galles, ainsi que 5.000 emplois dans l’ensemble de sa chaîne d’approvisionnement en Grande-Bretagne.
« Cet accord est une excellente nouvelle pour le secteur aéronautique britannique et pour les milliers de salariés britanniques d’Airbus et de sa chaîne d’approvisionnement au Royaume-Uni », a dit vendredi le ministre aux journalistes sur le site de Filton.
« L’aéronautique est une pièce maîtresse du secteur manufacturier britannique et le secteur manufacturier est une pièce maîtresse de l’économie britannique », a-t-il ajouté.
Airbus, filiale d’EADS , a sollicité des prêts auprès des gouvernements européens afin de financer le programme de construction de l’A350, dont le coût est évalué à 11 milliards d’euros, en échange d’une répartition des emplois sur le territoire européen.
L’Allemagne devrait fournir 1,1 milliard d’euros et la France 1,4 milliard, ont dit les autorités françaises et allemandes.
Les Etats-Unis et Boeing critiquent ce système en faisant valoir que les prêts sont accordés avec des conditions favorables.
L’A350, qui a déjà été commandé par 30 clients, est censé concurrencer le futur Boeing 787.