Le nouveau Premier ministre jordanien, Omar al-Razzaz, a annoncé jeudi sa décision de retirer un projet de loi controversé sur l'impôt sur le revenu, après une semaine de manifestations contre ce texte.
En Jordanie, la pression de la rue a eu raison d'un projet de loi fiscale. Le nouveau Premier ministre jordanien, Omar al-Razzaz, a annoncé jeudi 7 juin le retrait d'un projet de loi controversé sur l'impôt sur le revenu après une semaine de manifestations contre ce texte.
"Après des discussions avec le Parlement et le Sénat (...), un accord a été trouvé pour retirer le projet de loi fiscale", a affirmé à la presse Omar al-Razzaz.
Ce dernier, qui vient d'être nommé après la démission de son prédécesseur face au mécontentement populiare, doit encore former son gouvernement.
"Révision complète du projet de loi"
Selon lui, le retrait et les discussions sur une nouvelle mouture du projet auront lieu une fois le nouveau gouvernement formé. Il n'a pas donné de date.
La démission lundi de Hani Mulqi et l'appel du roi Abdallah II à une "révision complète" du projet de loi sur l'impôt sur le revenu n'avaient pas suffi à dissiper les craintes et griefs de nombreux Jordaniens.
Tous les soirs, depuis une semaine, plus d'un millier de manifestants se réunissaient à Amman pour demander le retrait du texte.
Celui-ci prévoit une augmentation entre 5 % et 25 % des impôts pour les particuliers et impose les personnes ayant un salaire annuel supérieur à 8 000 dinars (environ 9 700 euros).
Avec AFP