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Quatre smartphones en circulation ne respectent pas les normes d’émission d'ondes électromagnétiques

Les coupables viennent d'être nommés. Quatre constructeurs, dont Honor et Alcatel, n'ont pas respecté les normes européennes du DAS, l’indicateur d’ondes électromagnétiques émises par nos téléphones.

Ils sont quatre appareils à être cette année épinglés par l’Agence nationale des fréquences radio (ANFR). Mardi 29 mai, l’organisation publique a fait savoir quels téléphones mobiles ne respectaient pas les normes d’émission électromagnétiques européennes. Il s’agit :

  • du Honor 8, avec 2,11 W/kg
  • de l’Alcatel PIXO 4 de 6 pouces, avec 2,4 W/kg
  • du TCL Echo Star Plus, avec 2,01 W/kg
  • du Neffos X1, avec 2,52 W/kg

Ces derniers dépassent donc le seuil d’absorption spécifique (DAS), maximal autorisé, qui est aujourd’hui limité à 2 watt par kilogramme. Trois d'entre eux vont pouvoir se mettre en conformité grâce à une simple mise à jour logicielle, alors que le dernier, le Neffos X1, est forcé d’être rappelé par son constructeur, le Chinois TP-Link, car celui-ci ne peut résoudre le problème à distance. Sur son site Internet, la marque explique que les propriétaires d’un Neffos X1 pourront procéder à un échange gratuit.

Le DAS correspond à la quantité d’ondes électromagnétiques émises par les appareils comme les smartphones

Chaque année, l’ANFR teste environ 80 smartphones, sélectionnés parmi les plus populaires du marché, selon des explications du directeur de l’agence au Monde. Il s’agit avant tout pour elle de faire prendre conscience aux constructeurs de l’importance du respect des normes, sous peine de voir leur image écornée. Car si Honor, filiale de Huawei, n’a pas à rappeler son Honor 8 (l’un des modèles qui a fait son succès), la marque doit néanmoins redouter les conséquences d’un bien mauvais coup de com’.

Pour rappel, le DAS correspond à la quantité d’ondes électromagnétiques émises par les appareils électroniques comme les smartphones, lorsque ceux-ci fonctionnent à plein régime et dans les pires conditions de réception. En somme, ce taux n’est pas représentatif d'une utilisation normale et quotidienne. Malgré tout, il va de soit que plus son DAS est bas, moins un appareil a le potentiel d'être dangereux pour la santé. La mention du DAS dans les fiches techniques des appareils électroniques est aujourd'hui obligatoire.

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