Dimanche 6 mai, près de cinq millions de Tunisiens sont invités à désigner leurs élus locaux. Des élections municipales qui auront valeur de test pour les partis politiques, très décriés. Nos reporters se sont rendus dans la ville de Sidi Bouzid, là même où un jeune vendeur ambulant s'étant immolé en 2011, donnant le coup d’envoi de la révolution de Jasmin. Sept ans après, la population hésite entre méfiance, résignation et timide espoir de changement, tandis que l’abstentionnisme guette.
Une émission préparée par Patrick Lovett