Emmanuel Macron a assuré les Forces démocratiques syriennes (FDS), dont les milices kurdes du YPG, du "soutien" de la France, a annoncé jeudi l'Élysée à l'issue d'un entretien entre le chef de l'État et une délégation des FDS.
Emmanuel Macron a reçu, jeudi 29 mars, une délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS), composées de combattants arabes et kurdes syriens, et les a assurées du "soutien de la France, en particulier pour la stabilisation de la zone de sécurité au nord-est de la Syrie", a indiqué l'Élysée dans un communiqué.
Le chef de l'État "a souhaité qu'un dialogue puisse s'établir entre les FDS et la Turquie avec l'assistance de la France et de la communauté internationale", selon le texte, alors que les forces turques ont pris le 18 mars, avec l'aide de supplétifs syriens alliés, l'enclave d'Afrin dans le nord de la Syrie, y délogeant la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG).
À sa sortie de l'Élysée, le représentant des Kurdes syriens à Paris, Khaled Issa, a par ailleurs affirmé qu'Emmanuel Macron avait promis d'envoyer des troupes à Manbij en soutien aux FDS, sans en préciser le nombre. L'entourage d'Emmanuel Macron n'a pas souhaité faire de commentaires à ce sujet.
Lors de l'entretien, le chef de l'État, qui a exprimé ces dernières semaines "sa préoccupation" concernant la situation dans l'enclave kurde d'Afrin, pilonnée pendant plusieurs mois par l'armée turque qui considère les YPG comme des "terroristes", a "rappelé l’engagement de la France contre le PKK et son attachement à la sécurité de la Turquie", selon l'Élysée.
"Prenant acte de l’engagement des FDS à n’avoir aucun lien opérationnel avec ce groupe terroriste et à condamner tout acte à caractère terroriste d’où qu’il vienne, il a souhaité qu’un dialogue puisse s’établir entre les FDS et la Turquie avec l’assistance de la France et de la communauté internationale", ajoute la présidence.
Avec AFP et Reuters