
Dans les débats de la presse, mardi 27 mars, la décision de plusieurs pays de l’OTAN d’expulser plusieurs dizaines de diplomates russes. L’histoire de la première présentatrice transgenre au Pakistan. Et la mystérieuse affaire d’une actrice qui aurait mordu Beyonce.
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Dans la presse, ce matin, il y a ces réactions à la décision de plusieurs pays de l'OTAN, dont les États-Unis et quatorze membres de l'Union européenne d'expulser des dizaines de diplomates russes de leur pays.
Je vous propose de regarder tout d’abord ce qu’en disent nos voisins belges, dont la position sera connue aujourd’hui. Jusqu’à présent, Bruxelles est restée en retrait – au grand mécontentement du Soir, qui estime que «quand c’est trop, c’est trop», et que le pas de trop a été franchi avec la tentative d’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal, au Royaume-Uni. U ne affaire qui résulterait d’une «tactique de provocation» adoptée par la Russie. «Il semble jamais n’y avoir de bon moment pour y mettre le holà, car la réaction paraîtra chaque fois disproportionnée au regard
du dernier fait reproché», observe le journal, qui relève, également, que la communauté internationale, prompte à décider de «sanctions diplomatiques spectaculaires» contre la Russie après l’affaire Skripal, n’a en revanche pris aucune «mesure forte pour contrer ou enrayer l’action des dirigeants russes, complices actifs et assumés du régime Assad, assassin de près d’un demi-million de Syriens».
«Provocation»: c’est aussi le terme qu’a employé par le Kremlin, pour qualifier les expulsions de ses diplomates. Mark Sleboda, l’expert en relations internationales cité par l’agence russe Sputnik News parle lui d’une «réponse politique», des Occidentaux, dont la position ne devrait pas être «minimisée», même si elle n’affectera pas «sérieusement» la Russie, selon lui. «Il y aura bien sûr au moins des expulsions de diplomates occidentaux par la Russie en guise de représailles», assure Sleboda, qui explique «l’impact des expulsions de diplomates n’est pas de même magnitude que la saisie de biens russes à l’étranger, ou la livraison d’armes à certains pays».
Aux Etats-Unis, The New York Times applaudit lui aussi la décision occidentale, et juge également qu’il faudrait aller plus loin dans les sanctions, en ciblant notamment davantage les oligarques russes – dont le journal propose le gel de leurs avoirs, l’interdiction d’intégrer le système bancaire global, ou de scolariser leurs enfants dans les écoles occidentales - «une façon d’obliger les copains de M. Poutine, je cite, à utiliser leur influence pour faire cesser ses agressions», selon The New York Times. Pour le moment, la Maison-Blanche a réagi en annonçant l’expulsion de soixante «espions» russes. Pourquoi 60? Le dessinateur Morland, du Times, a son idée sur la question - 60, comme 60 minutes, l’émission dans laquelle a témoigné Stormy Daniels. Cette actrice porno assure avoir eu des relations intimes avec Donald Trump, que l’on voit entrer dans une fureur noire devant sa télévision.
Au Pakistan, officie désormais la première présentatrice transgenre de l’histoire du pays. Interrogée par la télé indienne NDTV, Marvia Malik, 21 ans, raconte à la fois sa fierté, sa joie d’être soutenue par des milliers de téléspectateurs, dont beaucoup l’auraient d’ailleurs appelée pour la féliciter, et le parcours difficile qui a été le sien pour parvenir jusque-là - comment elle a été rejetée par sa famille lorsque celle-ci a découvert qu’elle voulait devenir une fille, ce qui l’aurait obligée à travailler dans un salon de beauté pour payer ses études. Des moments difficiles auxquels de nombreux transgenres sont toujours confrontés au Pakistan, selon elle. The Indian Express, qui parle de l’histoire de Marvia Malik comme d’une «première historique», fait état de qelques uns des milliers d’encouragements que lui ont été adressés sur les réseaux sociaux. «Espérons que cette histoire efface les stéréotypes», a notamment réagi un internaute.
Un mot, pour terminer, de cette question qui hante, elle aussi, les réseaux sociaux: qui a mordu Beyonce ? Elle agite non seulement les réseaux sociaux, mais aussi le très vénérable Washington Post, qui parle même de «l’affaire la plus bizarre concernant une célébrité en 2018». Une sombre affaire qu’aurait lancée il y a plusieurs semaines une actrice américaine, qui aurait soutenu que la chanteuse Beyonce s'était disputée avec une autre actrice au cours d’une soirée, laquelle actrice l’aurait mordue à cette occasion…
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