
Le problème, ce ne sont pas les armes, mais les jeux vidéo. C'est bien connu.
Deux semaines après la fusillade au lycée de Parkland, en Floride, qui a coûté la vie à 17 personnes, le débat sur la législation des armes à feu continue d’agiter l’opinion publique américaine, comme c’est le cas après chaque tuerie de masse. Le président Donald Trump surprend par ses positions fluctuantes : après avoir d'abord proposé d'armer certains enseignants, il s'est dernièrement montré plutôt réceptif à des suggestions venant des démocrates, favorables à un encadrement plus strict de l'accès aux armes à feu.
Trump, qui a purement et simplement atomisé le policier qui était présent dans l'enceinte du lycée de Floride mais n'est pas intervenu, a assuré lundi qu'armé ou non il serait entré pour sauver les élèves. Le fautif donc, c'est ce policier. Mais le président des États-Unis en a identifié un autre.
Jeudi 1er mars, au cours d'un point presse à la Maison Blanche, la porte-parole Sarah Sanders a dit que Trump allait recevoir "la semaine prochaine" des "membres de l'industrie du jeu vidéo" pour étudier ce qu'il était possible de faire pour "protéger les écoles à travers le pays".
Comme le rappelle Engadget, cela rappelle les discussions qui avaient suivi la tuerie de Columbine en 1999. Les jeux vidéo violents et le heavy metal avaient été jugés responsables de l'état psychologique instable du tueur.
Rappelons qu'aucune étude sérieuse n'a créé de causalité entre le fait de jouer à des jeux vidéo violents et devenir une personne violente.
On ne sait pour l'instant pas qui Donald Trump va rencontrer et quelle va être la délimitation précise des discussions.
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