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Les rafales de vent à 100 km/h ont obligé les organisateurs des Jeux olympiques de Pyeongchang à reporter successivement les épreuves de descente messieurs et le slalom géant dames. Des décisions qui inquiètent les athlètes.

Les fans de ski alpin continuent de prendre leur mal en patience. Lundi 12 février, les organisateurs ont été contraints de reporter le slalom géant dames des Jeux olympiques 2018 de Pyeongchang au jeudi 15 février, en raison des rafales de vent de 100 km/h qui s'abattent sur le site olympique. Dimanche 11 février, c'était la descente messieurs qui avait été ajournée à jeudi pour les mêmes raisons.

Le programme de l'alpin sera donc particulièrement dense jeudi sur les sites de Yongpyong, réservé aux épreuves techniques, et de Jeongseon, la piste des courses de vitesse.

La descente masculine (11 h 30 locales, 2 h 30 GMT) prendra place entre la première manche du géant dames à 10 h (1 h GMT) et la seconde à 13 h 45 (4 h 45 GMT).

"J'étais prête"

"Je suis un peu surprise. On nous avait dit que le géant olympique allait se faire... J'étais vraiment dedans. Peu importe le vent qu'il pouvait y avoir dehors, j'étais prête", a expliqué la Française Tessa Worley, double championne du monde de la discipline (2013 et 2017). "Maintenant, la décision a été rapidement prise. On va pouvoir se retourner et faire de cette journée un petit peu plus calme, une journée de récupération pour retourner au mastic quand les conditions seront plus favorables."

Ayant un peu plus de recul sur la situation que les concurrentes, les entraîneurs acceptent mieux la décision du report.

"Les conditions de neige sont plutôt très bonnes, mais il y a énormément de vent", a reconnu le chef du groupe technique dames de l'équipe de France, Romain Velez, qui "s'attendait à vivre une journée difficile".

Préserver la "loyauté de la course"

Outre le danger, les rafales pouvaient avoir une trop grosse influence sur la "loyauté de la course", a-t-il ajouté en estimant que de ce fait, les organisateurs avaient pris "une sage décision".

Il reste encore deux jours de réserve, a priori, pour les épreuves d'alpin durant ces JO. Mais le temps commence à presser, et tout nouveau report pourrait devenir un casse-tête pour les organisateurs.

L'Extrême-Orient et le ski alpin ne décidemment pas bon ménage. Il y a 20 ans, à cause de chutes de neige et du brouillard, le programme des épreuves de ski des Jeux de Nagano (Japon) avait également été perturbé. Aux Mondiaux de Morioka (Japon), en 1993, les reports et reprogrammations s'étaient succédé à cause des aléas de la météo et le super-G messieurs avait même été annulé définitivement.

Avec AFP