Des affrontements entre forces de l'ordre et opposants au référendum ont eu lieu dans plusieurs villes du Niger. Les Nigériens se prononcent sur une nouvelle Constitution qui permettrait au président Tandja de rester au pouvoir.
AFP - Des heurts ont opposé dans plusieurs villes du Niger forces de l'ordre et opposants au référendum constitutionnel convoqué par le président Mamadou Tandja pour rester au pouvoir, ont annoncé mardi des sources policière et d'op
position.
Selon un policier interrogé par l'AFP, la police a dispersé au gaz lacrymogène des manifestants dans une localité de la région de Tahoua (ouest).
"La police a fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants qui voulaient empêcher le déroulement du vote", à Illéla, a indiqué ce policier ayant requis l'anonymat.
Selon lui, les manifestants ont tenté d'empêcher l'accès à deux bureaux de vote. Il n'a pas précisé leur nombre.
Un membre de l'opposition contacté par l'AFP a fait état d'incidents similaires dans deux autres localités dans la même région.
Selon une source de l'opposition, des opposants au référendum auraient été arrêtés dans les environs de la ville de Dosso (sud-ouest). Il n'était pas en mesure d'indiquer leur nombre.
Les Nigériens se prononçaient mardi sur l'adoption d'une nouvelle Constitution qui doit permettre à Tandja de rester au pouvoir encore trois ans puis de se représenter autant qu'il le souhaite.
L'opposition a dénoncé un "coup d'Etat" et appelé au boycottage de la consultation.