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"Oprah Winfrey, Donald Trump, l'affiche de 2020 ?"

Au menu de cette revue de presse internationale, mardi 9 janvier, la crise politique en Belgique, la rencontre entre les deux Corée, et le remue-méninges provoqué par l’idée d’une éventuelle candidature d’Oprah Winfrey en 2020.

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On commence cette revue de presse internationale en Belgique, où le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Theo Francken est au coeur d'une polémique depuis plusieurs semaines, à cause de témoignages de tortures qu'auraient subis des Soudanais renvoyés dans leur pays depuis la Bruxelles.

Théo Francken est accusé d’avoir contribué à une mission d'identification controversée de migrants, menée par des officiels soudanais. Une enquête a été ouverte par le gouvernement fédéral, en collaboration avec l’ONU, sur les mauvais traitements subis par les Soudanais renvoyés. «Mais même si des Soudanais ont été torturés suite à des légèretés du cabinet de Theo Francken, celui-ci restera en place, ou son parti, la N-VA quittera le gouvernement», affirme le journal Le Soir, qui dénonce le «cynisme décontracté» de la Nouvelle-Alliance flamande, et de son patron, Bart De Wever. «On espère qu’il restera, dans ce gouvernement, une conscience morale pour montrer la porte» à Théo Francken, écrit le journal ; tandis que The Times, au Royaume-Uni, évoque déjà «un gouvernement sur le point de s’effondrer». Une prédiction qui reste toutefois à prendre avec précaution.

Au menu également, la rencontre, qui a eu lieu ce matin, d e hauts représentants des deux Corée pour leur premier face à face officiel depuis plus de deux ans. Cette réunion a donné lieu à plusieurs annonces. D’après The New York Times, qui évoque une «percée symbolique après des mois d’escalade des tensions provoquées par l’avancée rapide du programme nucléaire nord-coréen», cette réunion a donné lieu à l’annonce, par la Corée du Nord, qu'elle allait envoyer des athlètes, des supporters et des responsables de haut rang aux Jeux olympiques d'hiver organisés par la Corée du Sud à Pyeongchang, une première depuis 8 ans, Séoul, de son côté, proposant la tenue de pourparlers militaires et une réunion des familles séparées par la frontière, d'ici le 15 février. Assiste-ton au début d’une détente réelle entre les deux Corée? C’est toute la question, évoquée dans le dessin du Néerlandais Arend van Dam, repris par Courrier International, qui montre la Corée du nord faisant semblant d’enterrer la hache de guerre. Le régime de Pyongyang y est accusé de duplicité.

Ce risque a été évoqué notamment l’Administration Trump. Aux Etats-Unis, justement, il est beaucoup question du discours prononcé hier par la star de la télé Oprah Winfrey lors des Golden Globes. On a évoqué hier l’émotion qu’ont suscité ses propos sur le racisme et les violences faites aux femmes devant une assemblée vêtue de noir - un discours qui aurait aussi et surtout fait naître chez certains Américains l'espoir que l'influente présentatrice et femme d'affaires devienne la prochaine présidente des Etats-Unis. Une perspective que tous ne voient cependant pas d’un très bon œil, comme The Intercept, qui se demande si ceux qui caressent cette idée ne sont pas tout simplement devenus «dingues». Le site évoque le succès enregistré sur Twitter par le hashtag Oprah2020, la date de la prochaine présidentielle, en faisant mine de s’interroger sur le «sérieux» de ceux qui l’ont popularisé. «Les gens croient-ils vraiment qu’une présentatrice de télévision devenue une magnat des médias, serait une candidate viable ou appropriée pour affronter son célèbre collègue milliardaire Donald Trump dans trois ans?», écrit le site, dont le scepticisme est partagé par The New York Times. «Ne faites pas ça, Oprah», lance le journal, qui affirme qu’«Oprah ne (sera) jamais présidente» et juge que le fait de l’envisager est «la manifestation de la façon dont le trumpisme (aurait)infecté la vie civique des Américains, en les faisant céder aux sirènes de la célébrité et de l’audience, et répudier l’expérience et l’expertise». Oprah Winfrey candidate en 2020? A voir pour également avec un dessin trouvé sur Twitter, qui montre le président Trump assistant au discours d’Oprah Winfrey devant sa télé et répondant à un coup de fil du procureur spécial, Robert Mueller, qui enquête sur l’ingérence présumée de la Russie dans sa campagne (et vient de faire savoir qu’il aimerait l’interroger). «Hey Mueller, dit Donald Trump, pourriez-vous m’interroger plus tard sur le truc russe. Ma cérémonie de récompense de la pire fausse information approche, et en ce moment-même je suis en train de chercher un surnom à Oprah. Qu’est-ce-que vous pensez de «Noprah», pas d’Oprah, de «Doperah», la drogue Oprah ou «Oprah Lose-Frey», Oprah la perdante»?...

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