La dissolution du Parlement ouvre la voix à la convocation des élections législatives qui auront lieu le 4 mars.
La décision était attendue : le président de la république italienne Sergio Mattarella a dissous jeudi 28 novembre le Parlement qui arrivait bientôt en fin de mandat, lançant officiellement la campagne pour les élections législatives qui auront lieu le 4 mars.
Le chef de l'État "a signé le décret de dissolution du Sénat et de la Chambre des députés", a indiqué la présidence dans un communiqué. Un conseil des ministres a ensuite décidé dans la foulée de la date du scrutin.
Paolo Gentiloni, qui est le troisième chef du gouvernement de cette législature après Enrico Letta et Matteo Renzi, doit rester en fonction jusqu'à la mise en place du nouveau Parlement. Son mandat pourrait d'ailleurs se prolonger, tant l'incertitude règne sur l'après-élections.
Le mode de scrutin laisse une large part à la proportionnelle et la dispersion annoncée des voix entre trois pôles peu enclins à former une coalition – la droite, le centre gauche et les populistes du Mouvement 5 étoiles – risque de laisser le prochain Parlement sans majorité claire.
Avec AFP