logo

La tension était vive vendredi lors de manifestations contre la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël. Trois Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres ont été blessés.

Le bilan s'alourdit côté palestinien depuis la déclaration de Donald Trump reconnaissant Jérusalem capitale d'Israël, le 6 décembre. Alors que des dizaines de milliers de personnes ont défilé vendredi 15 décembre dans la bande de Gaza pour dénoncer les propos du président américain, trois manifestants ont été tués par des soldats israéliens, a rapporté le ministère de la Santé de l'enclave.

Bassel Ismaïl, 24 ans, protestait à Anata, une localité entre Jérusalem et la Cisjordanie occupée tandis que deux autres Palestiniens, Ibrahim Abou Thouraya, âgé de 29 ans, et Yasser Sokar, 32 ans, défilaient dans la bande de Gaza. Quatre Palestiniens ont déjà été tués dans la bande de Gaza lors de précédents affrontements, soit par des tirs israéliens le long de la frontière, soit par des frappes aériennes.

"Toute la ville de Jérusalem est à nous"

Des dizaines de Palestiniens ont en outre été blessés par balles près de la barrière de sécurité à la frontière entre l'enclave palestinienne et le territoire israélien, selon les autorités du mouvement islamiste Hamas qui contrôle Gaza.

Les protestataires arboraient notamment des pancartes sur lesquelles était écrit "Toute la ville de Jérusalem est à nous". Des chefs de mouvements palestiniens ont participé à la manifestation. Des milliers de Palestiniens ont également défilé en Cisjordanie occupée.

La veille, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh avait appelé à des manifestations tous les vendredis dans les pays musulmans et les Territoires palestiniens pour protester contre la décision desÉtats-Unis.

Avec AFP