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Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 9 novembre, la visite de Donald Trump en Chine, la purge en cours en Arabie saoudite, et ses répercussions au Liban. Et la plus grande exposition canine au monde, à Lepizig, en Allemagne.

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Au menu de cette revue de presse internationale, la visite officielle de Donald Trump en Chine, où il doit évoquer aujourd’hui le dossier du nucléaire nord-coréen avec son homologue chinois, Xi Jinping.

C’est l’un des – nombreux- dossiers qui fâchent, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que le régime met tout en oeuvre pour que les discussions se déroulent sous les meilleurs auspices. A la une du China Daily, ce matin, les deux dirigeants et leurs épouses, réunis au sein de la Cité interdite de Pékin, posent tout sourire devant le pavillon de la suprême harmonie. Pour ceux qui n’auraient pas compris le message, le journal précise que le président américain et son épouse ont apprécié «l’accueil chaleureux» qui leur a été réservé pour cette «visite officielle plus», et évoque «la volonté partagée» de Donald Trump et de Xi Jinping d’«améliorer les relations sino-américaines».

L’autre grand dossier, au menu de cette rencontre, ce sont les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. Alors que le président américain s'est ému une nouvelle fois la semaine dernière de l'excédent commercial «embarrassant et horrible», que la Chine tire de ses échanges avec les Etats-Unis, grâce, selon lui, à des pratiques commerciales inéquitables, The China Daily, toujours, le met en garde: «Qui a besoin d’une guerre commerciale?», lance le journal, qui n’a pas oublié les propos de Donald Trump du temps de sa campagne, lorsqu’il accusait la Chine de manipuler sa monnaie, et proposait de taxer à 45% ses importations. «Du calme, faire campagne et être président des Etats-Unis sont deux choses différentes», commente sagement The China Daily, en rappelant que la plupart des présidents, ont finalement pris conscience que «le monde est fait de relations et d’interactions bien plus complexes que ce qu’ils pensaient avant d’entrer à la Maison-Blanche». «Les investissements chinois aux Etats-Unis sont cruciaux pour le projet de Donald Trump de développer les infrastructures et de réduire le chômage», conclut le journal – auquel le discours nettement plus amène de Donald Trump, ce matin à Pékin, semble donner raison. Le président américain dont le ton également nettement plus conciliant, au Japon et en Corée du sud, suscite l’ironie de Slate: «le président se retrouve-t-il perdu en Asie?», demande le site – en référence au personnage de voyageur déboussolé au Japon, joué par l’acteur Bill Murray dans le film «Lost in translation».

Direction à présent l’Arabie saoudite, où les princes et les anciens ministres arrêtés lors de la grande purge du week-end dernier sont actuellement entendus à Riyad. Selon le site de la BBC, ces derniers sont toujours détenus dans un hôtel de luxe de la capitale, leurs avions cloués au sol et leurs avoirs gelés - une fortune qui pourrait, selon certaines sources, s’élever à un montant total de près de 800 milliards de dollars, dont le gouvernement saoudien pourrait chercher à mettre la main sur une partie, selon la télé publique britannique. «L’histoire dira si la purge qui a débuté samedi dernier a mis sur les rails une meilleur Arabie saoudite, moins corrompue, ou si elle a commencé à faire fondre la colle qui maintenait jusque-là l’unité de cette société complexe», conclut prudemment la BBC.

Cette reprise en main a eu un effet immédiat au Liban, avec la démission forcée, depuis Riyad, du Premier ministre Saad Hariri. Presque une semaine plus tard, le mystère plane toujours sur son sort: «le suspense jusqu’au bout», titre L’Orient Le jour, qui rapporte que le président de la République, Michel Aoun, a poursuivi hier ses concertations avec les chefs des partis politiques libanais, et campe sur ses positions, disant toujours attendre les explications de Saad Hariri au sujet de sa démission «avant de prendre les mesures adéquates». Son «retour au bercail» est annoncé, selon certaines sources, pour aujourd’hui. En attendant, L’Orient Le Jour dénonce le climat d’incertitude: «les intrigues de sérail d’un prétendant saoudien à la succession au trône, malgré leur petit parfum racino-shakespearien, n’ont rien de romantique», assène le journal, qui met en garde contre la dangereuse conséquence, pour le Liban, de «cet enlèvement au Sérail»: «l’ébranlement du frêle édifice institutionnel libanais qui se retrouve (aujourd’hui) à nouveau en quête d’équilibre et surtout de gouvernance».

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