Difficile de dire s’il s’agit là d’une bonne ou d’une mauvaise nouvelle, tant le 3310 nouvelle génération a divisé le public lors de l’annonce de sa sortie par la firme HMD, en février dernier au Mobile World Congress de Barcelone.

D’un côté, les puristes du 3310 originel, robuste, fiable et emblématique de toute une époque, y ont vu un gadget aussi triste qu’un concert-revival des stars oubliées des années 1980. De l’autre, les enthousiastes se sont montrés ravis de voir souffler un petit vent de nostalgie sur un marché de la téléphonie mobile saturé de smartphones borderless.

Dans une même logique, l’arrivée prochaine de la compatibilité 3G sur le modèle, annoncée mercredi, fera probablement encore bougonner les premiers ("Ils n’ont pas même été capable de jouer le jeu de la 2G jusqu’au bout…"), mais satisfera sans doute les seconds, qui pourront combiner vintage et modernité. Car rappelons-le, le 3310 nouvelle génération est un téléphone qui sert à téléphoner, et c’est à peu près tout.

L’Australie sera le premier pays à découvrir, à compter du 16 octobre, ce 3310 3G. Il faut dire que la grande majorité des opérateurs locaux y ont désaffecté leur réseau 2G, que le géant Vodafone doit également abandonner en mars 2018. "Nos fans du monde entier ont demandé à ce que ce téléphone emblématique prenne en charge la 3G. Nous les avons écouté et annonçons aujourd’hui le Nokia 3310 3G", a déclaré Johu Sarvikas, chef de produit d’HMD Global, dans un communiqué.  

Par la suite, ce 3310 3G sera disponible un peu partout dans le monde. Ses spécificités resteront les mêmes que celles du modèle actuel : écran couleur de 2,4 pouces, capteur-arrière de 2 mégapixels, stockage de 16 Mo (extensible par microSD), autonomie de 6 heures et demi en passant des appels et jusqu’à 27 heures en veille. Pas de changement non plus en perpective au niveau du prix, puisqu'il restera vendu 69 euros.

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