L'inventeur du sous-marin, dans lequel la journaliste suédoise Kim Wall serait morte, a nié l'avoir tuée, a rapporté la police danoise, vendredi. Il avait toutefois reconnu qu'elle avait été victime d'un accident mortel à bord de son sous-marin.
Peter Madsen, le Danois concepteur de sous-marins artisanaux, accusé d'avoir causé la mort de la journaliste suédoise Kim Wall, nie l'avoir tuée et mutilée, après la découverte de son tronc amputé, a rapporté la police danoise, vendredi 25 août. "Le suspect réfute l'homicide et l'atteinte à l'intégrité d'un cadavre", a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Le parquet danois avait annoncé, le 24 août, son intention de demander la requalification en "meurtre" des poursuites engagées contre le suspect Peter Madsen, après la découverte du tronc mutilé de la journaliste Kim Wall, disparue à bord de son sous-marin.
Le sous-marin sabordé
Peter Madsen, d'abord inculpé le 12 août pour "homicide involontaire par négligence" puis écroué, a affirmé que la journaliste avait été victime d'un accident mortel à bord de son sous-marin et qu'il avait jeté son corps à la mer.
Kim Wall, journaliste indépendante suédoise de 30 ans, avait disparu le 10 août au soir dans le détroit de l'Öresund, entre Danemark et Suède, alors qu'elle effectuait un reportage sur le submersible privé UC3 Nautilus et son concepteur, Peter Madsen.
Ce dernier a été secouru le 11 août par un plaisancier avant le naufrage de son bâtiment, qu'il est soupçonné d'avoir intentionnellement sabordé. Après d'intenses recherches en mer, le tronc lesté de Kim Wall, dont les membres et la tête ont été délibérément sectionnés, a été découvert lundi en baie de Køge, non loin de la capitale danoise, par un cycliste. L'autopsie n'a pas permis d'établir les causes de la mort.
Avec AFP