Dans cette édition : la Toile se penche sur le projet de Barack Obama de réformer le système de santé américain ; au Gabon, la course à la succession du président Omar Bongo Ondimba se joue aussi en ligne.
Le président américain, Barack Obama, redouble d’efforts ces derniers temps pour imposer son projet de couverture santé obligatoire pour tous, dont le coût est estimé à mille milliards de dollars sur dix ans. Une réforme du système de santé largement discutée en ligne.
Cette vidéo disponible sur les sites de partage tente d’expliquer pourquoi une telle réforme est nécessaire et urgente. On apprend ainsi que les États-Unis dépensent plus que tous les autres pays en matière de santé mais que les Américains ne sont pas pour autant en meilleure forme et ne vivent pas plus longtemps.
Un argument repris par ce vidéoblogueur qui affirme ici qu’il est indispensable de repenser le système de santé américain. Pour lui, il est impensable que certains de ses concitoyens ne puissent accéder à des soins de qualité faute d’argent.
http://www.youtube.com/watch?v=2hpyhTZbfv0
Pourtant, certains, à l’image de ce républicain, sont loin d’accueillir cette réforme avec enthousiasme. Il explique ainsi que ce projet n’a, selon lui, aucune chance d’aboutir car il est trop coûteux. Celui-ci s’interroge sur la méthode utilisée pour le financer.
http://www.youtube.com/watch?v=a5BchO69fbw
Un point de vue que critique cet humoriste du Web à travers ce sketch satirique. Le comédien se fait ici passer pour un conservateur pur jus qui s’interroge sur la capacité des plus pauvres à critiquer le système actuel sans le connaître puisqu’ils n’y ont pas accès.
Enfin, ce clip revient sur les nombreuses critiques formulées par le parti Républicain contre la réforme. Une vidéo pro-Obama qui affirme que les conservateurs ne proposent rien de concret en matière de santé et sont uniquement effrayés par des mots comme "prise de contrôle du gouvernement" ou "système de sécurité sociale universelle".
Au Gabon, la course à la succession d’Omar Bongo est ouverte depuis l’annonce officielle de son décès le 8 juin dernier. Et à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 30 août dans le pays, le nombre de candidatures se multiplie. Une lutte pour le pouvoir dont la blogosphère se fait l’écho.
http://www.youtube.com/watch?v=hLYgMTaOq2U&feature=related
Les partisans d’Ali Ben Bongo, le fils du défunt chef d’État, sont particulièrement actifs en ligne et militent pour qu’il succède à son père. Plusieurs groupes de soutien ont ainsi vu le jour sur Facebook et ce photomontage ventant ses qualités circule sur les sites de partage.
http://www.youtube.com/watch?v=udBhqMT8Tf8
Un candidat qui semble largement favori pour l’emporter puisqu’il dispose des réseaux politiques de son père, affirme ce blogueur. Mais il explique qu’une partie de la population ne voit pas d’un très bon œil cette éventuelle succession dynastique.
En effet, à l’image du candidat Daniel Mengara, leader du mouvement "Bongo doit partir" et ancien exilé politique, ils sont nombreux à craindre des fraudes électorales qui offriraient une victoire écrasante au fils Bongo. Raison pour laquelle Mengara demande dans cette vidéo en ligne que la communauté internationale envoie des observateurs dans son pays pour s’assurer du bon déroulement du scrutin.
http://www.youtube.com/watch?v=EYVQTtMfLfw
Et les supporters d’autres prétendants à la présidence ne sont pas en reste. Ainsi le membre de l’opposition Pierre Mamboundou bénéficie d’un large soutien de la diaspora gabonaise à l’étranger qui a créé ce blog pour présenter son candidat qualifié de fin stratège et d’opposant intransigeant au régime de Bongo.
http://bajag-mujabitsi.blogspot.com/2009/06/pierre-mamboundou-ne-le-6-novembre-1946.html
En attendant, cet internaute souligne que cette élection devrait néanmoins être la plus ouverte de l’Histoire du pays. Et il rappelle que, peu importe le nom du futur vainqueur, celui-ci devra faire en sorte de rompre avec un passé marqué, selon lui, par 42 années de corruption et de politique clientéliste.
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