En Irak, il y a trois ans, une partie de la communauté yazidie a fui les zones contrôlées par l'EI. Aujourd'hui, au Kurdistan irakien, des familles, en pleine phase de reconstruction, doivent faire face à des problèmes physiques et mentaux.
Début août, les Yazidis ont commémoré le troisième anniversaire de l'assaut lancé dans le nord de l'Irak par les islamistes de l'organisation État islamique (EI) contre leur communauté, qualifié de génocide par les Nations unies.
Les jihadistes qui ont pris d'assaut en 2014 la région du mont Sinjar, dans le nord-ouest de l'Irak, ont tué ou capturé des milliers de Yazidis, une minorité religieuse issue de l'Antiquité jugée impie par l'EI, qui voit dans ses adeptes des adorateurs du diable.
Des souvenirs douloureux
Mais si les derniers membres de l’EI ont été évincés en mai dernier de cette région, leur cauchemar est loin de s'être achevé et la plupart des survivants vivent toujours en exil. Une équipe de France 24 est allée à la rencontre de certains d’entre eux à Erbil, au Kurdistan irakien. Ces hommes, ces femmes et ces enfants font face à des problèmes physiques et mentaux. Tous gardent en mémoire, les souvenirs douloureux des crimes perpétrés contre eux par les jihadistes.