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Joe Biden en Ukraine et en Géorgie pour rassurer les deux pays

Le vice-président américain, Joe Biden, effectue une visite à Kiev et à Tbilissi au cours de laquelle il entend réaffirmer le soutien de Washington aux deux capitales, inquiètes du récent rapprochement entre les États-Unis et la Russie.

Le vice-président américain, Joe Biden, a assuré mardi le président ukrainien Viktor Iouchtchenko que le rapprochement russo-américain esquissé par le nouveau gouvernement américain ne se ferait pas "aux dépens" de l'Ukraine.

Concernant "la relance des relations avec la Russie", "je vous assure (...) cela ne se fera pas aux dépens de l'Ukraine", a-t-il dit, au côté de M. Iouchtchenko, dans une déclaration devant la presse.

 
La guerre éclair entre Moscou et Tbilissi en août 2008 pour le contrôle de l'Ossétie du Sud, un territoire séparatiste géorgien, avait marqué l'apogée de la discorde russo-américaine, à la fin de la présidence de George Bush.

Le principal objectif de M. Biden à Kiev et à Tbilissi est d'exprimer aux deux capitales le soutien de la nouvelle administration américaine.

Il entend ainsi tenter de dissiper leurs craintes après que le président américain, Barack Obama, eut affiché sa volonté de relancer les relations avec le Kremlin, lors d'une visite à Moscou début juillet.

"Nous saluons l'établissement de relations constructives et pragmatiques entre les Etats-Unis et la Russie. Il est important pour nous qu'aucune amélioration ne se fasse au dépens des intérêts ukrainiens", a ainsi souligné lundi à Kiev l'ambassadeur ukrainien à Washington Oleg Chamchour.

"Les efforts que nous faisons pour relancer nos relations avec la Russie ne se feront pas aux dépens d'un autre pays", a assuré pour sa part samedi à Washington le conseiller à la sécurité nationale de M. Biden, Tony Blinken.

Mais le vice-président américain devait aussi insister sur les progrès attendus chez ses deux alliés.

L'Ukraine doit ainsi mettre fin à la paralysie politique qui la mine et mettre en oeuvre des réformes économiques, en particulier dans le secteur énergétique, alors que la Géorgie doit améliorer son fonctionnement démocratique, selon M. Blinken.