Paris et Los Angeles, villes candidates à l'organisation des JO-2024, ont passé mardi un grand oral devant les membres du CIO, qui devraient valider le principe d'un double vote garantissant à la ville écartée pour 2024 d'accueillir les JO en 2028.
Le grand oral est passé. Paris et Los Angeles ont présenté mardi 11 juillet leur dossier de candidature à l'organisation des JO-2024 devant les membres du CIO, qui pourraient entériner dans l'après-midi le principe d'une double attribution des Jeux 2024 et 2028.
"Ce grand oral est passé. J'étais très fier d'accompagner cette équipe. La France y est prête (pour les Jeux), elle les attend", a commenté le président de la République, Emmanuel Macron, qui était présent pour ce grand oral.
#Paris2024 : We are ready to celebrate sport, culture and olympic values. Ready to share! pic.twitter.com/crk4JmAQIg
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 11 juillet 2017Le chef de l'État a souligné l'unité et le professionnalisme de la candidature de Paris 2024, portée par les sportifs. Les valeurs de l'olympisme "d'ouverture, de tolérance de justice et de respect de l'environnement", mises en avant lundi par le président Macron lors de sa rencontre avec le président du CIO, l'Allemand Thomas Bach, ont été rappelées.
Sept personnes ont pris la parole pour la capitale française, dont Emmanuel Macron, Tony Estanguet, triple médaillé olympique de canoë et l'un des deux co-présidents du comité de candidature, la boxeuse Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique à Rio, ou encore le Prix Nobel de la Paix 2006, Muhammad Yunus.
Vers une double attribution?
Un peu plus tôt dans la matinée, les représentants de la ville de Los Angeles avaient été les premiers à s'exprimer devant le CIO, avec comme VRP le maire de la Cité des Anges Eric Garcetti, ainsi que la sextuple championne olympique d'athlétisme Allyson Felix.
Les deux présentations de 45 minutes ont été suivies d'un échange de 30 minutes avec la petite centaine de membres du CIO. Ces derniers devaient ensuite se réunir en session extraordinaire. Ils doivent notamment décider ou non de la double attribution des Jeux 2024 et 2028.
Sauf très improbable renversement de situation, le principe devrait être approuvé et garantira ainsi à la ville non retenue pour 2024 un énorme lot de consolation : la garantie d'accueillir l'événement planétaire quatre ans plus tard.
Avec AFP