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Finalement, Donald Trump ne veut plus d’une unité de cybersécurité avec Vladimir Poutine

Un petit tweet et puis s'en va. À peine annoncé, le projet d'une unité de cybersécurité commune entre les États-Unis et la Russie vient d'être annulé par Donald Trump.

Donald Trump avait annoncé la nouvelle dans sa série de tweets matinaux du dimanche 9 juillet : "Poutine et moi avons discuté de former une unité de cybersécurité impénétrable pour qu’un piratage des élections et tout un tas d’autres choses négatives puissent être évités."

Putin & I discussed forming an impenetrable Cyber Security unit so that election hacking, & many other negative things, will be guarded..

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 9 juillet 2017

Le président américain a rencontré son homologue russe le 7 juillet en marge du sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne. Et alors même que les soupçons d’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle américaine pèsent toujours, Donald Trump avait visiblement décidé de faire équipe avec Vladimir Poutine.

Trump rétropédale

Mais il a rapidement changé d’avis. Dans la nuit de dimanche à lundi, le président américain a fait volte-face sur Twitter : "Le fait que le président Poutine et moi ayons discuté d’une unité de cybersécurité ne signifie pas que je pense que cela peut se faire. Je n’y crois pas – mais un cessez-le feu peut arriver".

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"C’est comme coopérer avec Bachar al-Assad sur une ’unité armes chimiques'"

Il faut dire que l’annonce de cette potentielle unité de cybersécurité américano-russe avait fait bondir de nombreux spécialistes. Sur Twitter, le sénateur de Floride Marco Rubio, adversaire de Trump dans la course à la présidentielle de 2016, ironisait : "Être partenaire avec Poutine sur une unité de cybersécurité, c’est comme coopérer avec [le président syrien] Bachar al-Assad sur une ’unité armes chimiques’".

Partnering with Putin on a "Cyber Security Unit" is akin to partnering with Assad on a "Chemical Weapons Unit". 2/3

— Marco Rubio (@marcorubio) 9 juillet 2017

Et le fondateur du blog politique Think Progress Judd Legum résumait : "En d’autres termes, je recrute le gars qui vient de cambrioler ma maison pour installer un nouveau système de sécurité".

In other news, I'm hiring the guy who just robbed my house to install a new security system https://t.co/M9ea82AqJn

— Judd Legum (@JuddLegum) 9 juillet 2017

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