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Le site de la candidate du Front national à la présidentielle a été visé par des cyberattaques. Une information judiciaire a été ouverte et un suspect, "proche des milieux d'extrême gauche" selon le parti, a été interpellé jeudi.

Un jeune homme a été interpellé cette semaine, soupçonné d'être impliqué dans des attaques informatiques visant le site de campagne de Marine Le Pen, a annoncé le Front national jeudi 4 mai. 

Le site marine2017.fr a "fait l'objet d'attaques informatiques régulières et ciblées, utilisant des procédés différents et bien connus des pirates", tout au long de la campagne et notamment à des moments clés tels que des réunions publiques ou lors de la soirée électorale, a détaillé le parti d'extrême droite dans un communiqué.

"Nous avons identifié plusieurs de ces pirates et avons transmis l'ensemble des données les concernant aux services de police dans le cadre d'un dépôt de plainte", ont précisé David Rachline, le directeur de campagne du FN, et Gaëtan Bertrand, responsable du Pôle communication digitale.

Un pirate "proche des milieux d'extrême gauche"

"Après investigation, les services spécialisés ont interpellé cette semaine, sur le sol français, un premier pirate, proche des milieux d'extrême gauche, qui a confirmé être l'auteur de plusieurs attaques contre notre site Internet de campagne", ont-ils affirmé.

Contacté par l'AFP, le parquet de Nanterre a confirmé qu'un suspect, un jeune homme, a été interpellé cette semaine. Placé en garde à vue, "il aurait reconnu les faits" et du matériel informatique saisi doit encore être exploité.

Selon le parquet, une enquête préliminaire a été ouverte après la plainte du FN puis rapidement, en fin de semaine dernière, une information judiciaire visant des faits d'attaque "par déni de service", "visant à saturer le site". Les attaques ont eu lieu "dans plusieurs départements", la dernière remontant au dimanche 23 avril, premier tour de l'élection présidentielle.

Avec AFP