
À partir du lundi 1er mai, le prix de la consultation chez le médecin généraliste passe à 25 euros, le tarif du gaz baisse de 3,3 % et Airbnb étend sa taxe de séjour.
Plusieurs changements tarifaires et décrets entrent en vigueur le 1er mai 2017 en France dans le domaine de la santé, de l’immobilier et de l’énergie. Tour d'horizon.
Prix de la consultation chez le généraliste : en hausse
À partir du 1er mai 2017, la consultation chez les médecins généralistes passe de 23 à 25 euros. Obtenue l'été dernier après cinq mois de négociations entre les syndicats et l'Assurance maladie dans le cadre d'une nouvelle convention tarifaire, l'augmentation de 2 euros de la consultation concerne les généralistes installés en secteur 1, soit 94 % de ces professionnels. La consultation des enfants jusqu'à 6 ans passera, elle, à 30 euros.
L'application de cette première mesure tarifaire sera suivie à l'automne par d'autres revalorisations comme l'avis ponctuel de spécialistes (qui passera de 46 à 48 euros, puis à 50 euros en juin 2018) ou l'instauration de consultations complexes à 46 et 60 euros.
Facture de gaz : en baisse
Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie (ex-GDF Suez) à environ 5,8 millions de consommateurs baisseront de 3,3 % en moyenne au 1er mai, d’après les annonces de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cette baisse hors taxes sera de 3,4 % pour les foyers se chauffant au gaz, de 1,2 % pour les foyers utilisant le gaz pour la cuisson, et de 2,1 % pour ceux qui en ont un double usage cuisson et eau chaude, a détaillé la CRE.
La facture du gaz avait déjà baissé en avril (-0,73 %) après une augmentation de 2,63% en mars. Au total, depuis le 1er janvier 2014, les tarifs réglementés ont baissé en moyenne de 16,2 %.
Airbnb : taxation et sanctions possibles
La plateforme numérique de location de logements, Airbnb, étend à partir du 1er mai la collecte automatique d’une taxe de séjour à 50 communes, alors qu'elle n’en concernait que 19 jusqu’à présent.
Par ailleurs, les communes de plus de 200 000 habitants et à celles de la petite couronne parisienne peuvent désormais contraindre les loueurs de logements utilisant des plates-formes numériques à se déclarer en mairie. Un nouveau décret paru au Journal officiel le 30 avril leur permet de créer un numéro d'enregistrement pour les meublés faisant l'objet d'une location de courte durée, afin de pouvoir vérifier qu'ils n'excèdent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an lorsqu'il s'agit de résidences principales. Avec, le cas échéant, des amendes pour les loueurs intensifs qui empiètent sur les plates-bandes des professionnels.
Avec AFP et Reuters