
Trois personnes ont été blessées, samedi, à Heidelberg, lorsqu'une voiture a foncé sur eux en pleine rue, a indiqué la police allemande qui a maîtrisé et blessé le conducteur du véhicule.
Vers 16 h, samedi 25 février, un homme au volant d'une voiture a foncé dans un groupe de personnes devant une boulangerie dans la ville d'Heidelberg, dans le sud de l'Allemagne. Trois personnes ont été touchées. L'une d'elles, un Allemand de 73 ans, est décédé des suites de ses blessures dans la soirée.
La police a indiqué ne pas être en mesure de dire s'il s'agissait d'un acte intentionnel ou non. "Nous continuons à enquêter. Dès que nous en saurons plus, nous informerons le public", a précisé un porte-parole de la police contacté par l'AFP. Les forces de l'ordre ont indiqué un peu plus tard qu'il n'y avait aucune raison de penser qu'il s'agisse d'une attaque terroriste.
Après l'incident, "le suspect est sorti du véhicule et s'est éloigné à pied, armé d'un couteau", ont par ailleurs expliqué dans un communiqué les services de police. Alerté par des témoins, une patrouille a pu localiser l'individu. Lors de l'interpellation les "fonctionnaires ont fait usage de leurs armes à feu". Le suspect est grièvement blessé et se trouve actuellement à la clinique d'Heidelberg
18:30: #Heidelberg #Bismarckplatz: Die Kollegen ermitteln. pic.twitter.com/pMMnEil7V5
— Polizei Mannheim (@PolizeiMannheim) 25 février 2017Selon le quotidien populaire allemand Bild, l'homme souffrirait de troubles psychiatriques. "Il n'y a aucune indication d'antécédents terroristes", a déclaré un porte-parole de la police, David Faulhaber.
Les autorités allemandes sont sur le qui-vive en raison de la menace jihadiste pesant sur l'Allemagne, particulièrement depuis l'attentat au camion-bélier en décembre à Berlin (12 morts) revendiqué par le groupe État islamique. La mouvance jihadiste a connu ces deux dernières années un essor croissant dans le pays. Les services de renseignement intérieur estiment à environ 10 000 le nombre d'islamistes radicaux dans le pays dont 1 600 soupçonnés de liens avec le "terrorisme".
Avec AFP et Reuters