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Présidentielle : Hollande n’est pas candidat mais Ayrault estime "qu’il peut y avoir des surprises"

Interrogé sur France 3, Jean-Marc Ayrault a estimé, dimanche, que François Hollande regrettait "sans doute" sa décision de ne pas briguer un second mandat. Le chef de la diplomatie a dit ne pas exclure "des surprises", sans préciser ses propos.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, qui s'exprimait sur France 3, dimanche 15 janvier, a confié que François Hollande regrettait "sans doute" sa décision de ne pas se représenter à la présidentielle d’avril prochain.

Il a rendu hommage à la décision "noble, digne et courageuse" du chef de l'État. "Il le regrette sans doute d'une certaine façon mais c'est ainsi. Il a pris sa décision", a-t-il noté.

"Il peut y avoir des surprises [...] des surprises de toute nature. [Parmi] tous les scénarios qui ont été écrits pour l'instant, il y en a peu qui se sont révélés vrais", a discrètement ajouté le chef de la diplomatie française.

En déplacement au Mali pour le sommet Afrique-France, le chef de l'État a indiqué samedi ressentir "un goût d'inachevé qui aurait dû finalement justifier d'autres prétentions", dans une allusion à son départ de l'Élysée en mai prochain.

"Laisser les étapes être franchies"

"'Un goût d'inachevé', je pourrais partager cette formule", a dit Jean-Marc Ayrault. "Pour l'heure, il faut laisser les étapes les unes après les autres être franchies".

Le chef de la diplomatie française refuse depuis le début de la campagne d'apporter publiquement son soutien à l'un des sept candidats à la primaire de la gauche organisée par le Parti socialiste les 22 et 29 janvier.

Quatre socialistes sont en lice, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon, ainsi que Sylvia Pinel, présidente du Parti radical de gauche, et les écologistes François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias.

Avec Reuters