![Estrosi s'oppose à un emprunt obligatoire auprès des plus aisés Estrosi s'oppose à un emprunt obligatoire auprès des plus aisés](/data/posts/2022/07/14/1657840577_Estrosi-s-oppose-a-un-emprunt-obligatoire-aupres-des-plus-aises.jpg)
À l'instar des autres membres du gouvernement, le ministre de l’Industrie compte sur une partie de l’argent levé par l’emprunt Sarkozy pour financer ses chantiers. Tout en excluant de rendre la souscription obligatoire pour les plus riches.
Les modalités, le montant et l’attribution des sommes collectées par l’emprunt que va lancer l’État auprès des Français seront définis à l’automne. Mais déjà le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, affirme au micro de FRANCE 24 que l’emprunt "ne doit pas intervenir sur des dépenses de fonctionnement, mais sur de l’investissement".
Lors de son discours devant les députés et les sénateurs, réunis en Congrès à Versailles le 22 juin dernier, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé le lancement d'un emprunt destiné à financer les chantiers du gouvernement.
Selon le nouveau ministre, nommé la semaine dernière à la faveur du remaniement ministériel opéré par l'Elysée, les secteurs économiques visés prioritairement devraient être "la filière auto et énergétique", ainsi que "le développement durable et la croissance verte".
Objectif ? "Pouvoir à la sortie de crise mieux rebondir en termes d’innovation, de recherche et développement et se montrer plus puissant que la concurrence internationale."
Christian Estrosi, un proche du président Nicola Sarkozy, colle ainsi à la ligne de Matignon et de l’Elysée, qui ont déjà évoqué la recherche et l'innovation comme quelques-unes des pistes prioritaires.
Pas d’emprunt obligatoire pour les plus aisés
Autre message clair : il n’y aura pas d’emprunt obligatoire pour les foyers fiscaux les plus aisés. "Nous y sommes opposés. Le Premier ministre a rappelé hier [mercredi] au Parlement qu’il n’en était pas question", a insisté le nouveau ministre de l’Industrie en réponse aux parlementaires de la majorité qui avançaient cette idée.
Ces élus, parmi lesquels figurent certains membres de la commission des finances, avancent que l’Etat pourrait emprunter à un taux plus bas uniquement si la souscription est libre. Une mesure qui permettrait, selon eux, de faire des économies au moment du remboursement.