Moins de deux semaines après sa prise de pouvoir, le nouveau président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte a pris une première décision forte, mercredi 14 décembre, en actant la mise à mort du projet de Grand Stade voulu par la direction précédente.

Le projet, qui devait être réalisé à l'horizon 2023 à Ris-Orangis, dans l'Essonne, ne verra donc jamais le jour. "Le comité directeur a validé l'arrêt définitif du projet du Grand Stade", a déclaré Bernard Laporte devant les médias, lors d'une conférence de presse tenue à Marcoussis, où se situe le siège de les instances hexagonales.

L'abandon de ce projet pharaonique (82 000 places pour un coût proche de 600 millions d'euros) constituait l'une des principales promesses de campagne du candidat Laporte, qui a été élu le 3 décembre face au président sortant Pierre Camou, dont l'équipe dirigeante était à l'origine du projet.

12 millons d'euros dépensés depuis six ans

Au cours du comité directeur de la FFR, Serge Blanco, chargé par l'équipe précédente de mener à bien le dossier de la construction du Grand Stade, a tenté sans succès d'obtenir le report du vote mettant fin au projet, a-t-on également appris au sortir de la réunion. 

Selon les détails transmis par Bernard Laporte aux médias, la direction actuelle a estimé que la rupture de contrat constructeur signé avec le groupement Ibelys coûterait au maximum 450 000 euros à la Fédération. 

Depuis 2010 et les premières études menées pour le compte de la FFR, quelque 12 millions d'euros auraient été dépensés, selon un membre de l'ancienne équipe. 

• Les autres déclarations majeures de la direction :