logo

Les Républicains peuvent se réjouir de la très forte participation pour le premier tour de la primaire de la droite. Huit millions d'euros ont été engrangés dès le premier tour du scrutin. Un beau jackpot pour le vainqueur à venir.

Bonne nouvelle : la participation importante devrait permettre de financer la #PrimaireDroite et de rembourser les @lesRepublicains

— Daniel Fasquelle (@DFasquelle) 20 novembre 2016

Le premier tour de la primaire de la droite sonne comme une belle opération pour le parti Les Républicains, avec quatre millions d'électeurs qui se sont mobilisés, dimanche 20 novembre. Avec cette forte participation et moyennant deux euros perçus par votant, la Haute Autorité de la primaire a déjà engrangé plus de 8 millions d’euros.

Peut-elle espérer autant pour le second tour ? "Il est difficile d'apprécier le nombre d'électeurs qui se rendront aux urnes dimanche prochain", explique à France 24 la présidente de la Haute autorité Anne Levade. Seul point de comparaison : le second tour de la primaire de la gauche organisé en 2011 avait attiré 200 000 votants de plus qu'au premier tour, soit 2,9 millions d'électeurs. "Pourquoi pas un schéma comparable ?", avance Anne Levade, ce qui permettrait ainsi de doubler la cagnotte. 

Un jackpot pour le candidat désigné

Au total, plus 16 millions d'euros pourraient donc être amassés lors de cette primaire. Une manne financière non négligeable mais dont la répartition a été clairement définie dans une charte par la Haute Autorité de la primaire. Dans un premier temps, l'argent servira à couvrir les frais d'organisation du scrutin, estimés entre 6 et 9 millions d'euros, rappelle la présidente.

La somme restante, qui pourrait s'élever à 7 millions d'euros, sera reversée à "la campagne présidentielle du candidat désigné", comme le stipule la charte. Un beau jackpot pour le vainqueur de la primaire qui se lancera dans la campagne présidentielle, d'autant que le parti Les Républicains lui donnera cinq millions d'euros.

Le candidat de la droite pourrait ainsi ne rien avoir à débourser pour sa campagne présidentielle : s'il accède au second tour, ses frais (qui sont plafonnées à 21,5 millions d'euros dans le cadre de la campagne présidentielle), seront remboursés à hauteur de 11 millions d'euros.