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À deux jours de la présidentielle, la pression monte aux États-Unis entre Hillary Clinton et Donald Trump qui enchaînent les meetings pour maximiser leurs chances de victoire au soir du 8 novembre.

À deux jours de la présidentielle américaine, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, qui espèrent succéder au président Barack Obama, étaient engagés, dimanche 6 novembre, dans une course frénétique aux voix, avec une série de meetings.

Appelant à la mobilisation dans "le sprint final", l'ancienne Première dame, qui a prévu un ultime rassemblement électoral en Caroline du Nord lundi à minuit, soit à quelques heures de l'ouverture des bureaux de vote sur la côte Est, a affiché sa confiance à Philadelphie. Elle a prédit un message clair des électeurs, "de l'est à l'ouest et du nord au sud" des États-Unis.

Le dernier sondage ABC/Washington Post lui donne 5 points d'avance (48 %/43 %) face à son rival républicain au niveau national, mais la moyenne des différents instituts pointe vers un score plus serré.

Trump évacué à la suite d’une fausse alerte

Preuve du climat de tension qui règne à l'issue d'une campagne particulièrement agressive, Donald Trump a été brièvement évacué de scène, samedi soir, par les hommes du Secret Service, à la suite d'une fausse alerte sur un homme armé. Il a pu reprendre son discours normalement. Une enquête était en cours pour établir les circonstances exactes de l'incident. Mis à l'abri par deux hommes après un mouvement de panique dans la foule, le milliardaire de 70 ans est revenu sous les acclamations de la foule.
"Personne n'a dit que ce serait facile pour nous, mais rien ne nous arrêtera", a-t-il affirmé dès son retour sur scène.

Watch Trump get rushed off stage by Secret Service during rally in Nevada https://t.co/ZbarCTqxh7

— NBC News (@NBCNews) 6 novembre 2016

"Elle devrait rentrer chez elle"

Fidèle à lui-même, rejetant les sondages quand ils lui sont défavorables, les brandissant quand ils lui sourient, le magnat de l’immobilier a assuré que la victoire était en vue. "Dans trois jours, nous allons gagner le Colorado et nous allons gagner la Maison Blanche", a-t-il déclaré samedi soir à Denver.

Le candidat du Grand Old Party, qui enchaînera cinq meetings dimanche puis quatre lundi, a déroulé ses thèmes favoris, assurant qu'une présidence Clinton serait "un désastre dès le premier jour".
"Nous sommes à trois jours du changement que vous avez attendu toute votre vie", avait-il lancé quelques heures plus tôt en Caroline du Nord.

Signe peut-être d'une certaine fébrilité dans le camp démocrate, l'équipe Clinton a annoncé un meeting lundi dans le Michigan, État remporté aisément par Barack Obama en 2008 et 2012.

"Je pense qu'elle perd son temps. Plutôt que d'aller dans le Michigan, elle devrait rentrer chez elle et se reposer", a ironisé son rival républicain.

Avec AFP