Hillary Clinton et la première dame des États-Unis , Michelle Obama, sont apparues côte à côte jeudi lors d'un meeting en Caroline du Nord. Les deux femmes ont fait front commun pour appeler à faire barrage à Donald Trump.
Michelle Obama s'est affichée jeudi 26 octobre avec son "amie" Hillary Clinton à la tribune d'un meeting à Winston-Salem, en Caroline du Nord, dans le sud-est des États-Unis. Une photo main dans la main pour projeter une image d'unité du camp démocrate à 12 jours du scrutin présidentiel.
Les deux First Lady, l'actuelle et l'ancienne, se sont chaleureusement embrassées devant un rassemblement de 11 000 personnes, galvanisées par la présence de l'actuelle première dame. C'était la deuxième plus forte affluence pour un rassemblement de campagne de la démocrate.
Une "source d'inspiration"
"Existe-t-il une personne qui soit davantage source d'inspiration que Michelle Obama ?", a questionné Hillary Clinton, en appelant l'auditoire à voter le 8 novembre.
Plus populaire aux États-Unis que son mari Barack, la première dame a ensuite pris la parole pour prodiguer des louanges à l'ex-secrétaire d'État, dont elle a vanté l'expérience "supérieure à n'importe quel candidat de notre vivant, soit davantage que Barack, davantage que Bill". "Au cas où les gens se demanderaient, oui Hillary est mon amie !", a lancé Michelle Obama, qui a ces dernières semaines surpris les observateurs politiques en s'impliquant activement pour soutenir Clinton dans sa course présidentielle.
Les deux femmes ont appelé à barrer la route à Donald Trump, à la traîne dans les sondages. Elles ont fait front commun pour défendre l'image de la femme, largement dénigrée par le candidat républicain.
Trump dénonce un scrutin "truqué"
Donald Trump, de son côté, dénonce un "système truqué" et crie haro sur les "médias malhonnêtes", les sondages et les élites "véreuses" de Washington. Il a relayé dans son interview sur Fox News des rumeurs non confirmées selon lesquelles des urnes électroniques au Texas, à Philadelphie ou encore Chicago dysfonctionneraient, au profit du ticket démocrate.
Lors d'une étape à Toledo, haut-lieu de l'industrie automobile, le candidat républicain a, avec un sourire en coin, suggéré que le scrutin n'en valait même pas la peine. "Je me dis que nous devrions purement et simplement annuler l'élection et la donner à Trump" a-t-il lancé, provocateur, disant de sa rivale : "Pourquoi même faire une élection ? Son programme est si mauvais. Nous avons tant de différences".
Avec AFP