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En 1912 déjà, un article faisait état des effets des énergies fossiles sur l'environnement

"Les fours du monde brûlent 2 000 000 000 tonnes de charbon par an. Au contact de l'oxygène, ce charbon ajoute 7 000 000 000 tonnes de dioxyde de carbone par an à l'atmosphère", alertait déjà ce texte publié en Nouvelle-Zélande il y a un siècle.

Le voilà devenu viral 104 ans après.

Publié en Nouvelle-Zélande, un article datant de 1912 établissait déjà un lien entre la combustion des énergies fossiles et le réchauffement climatique, comme le rapporte le média américain Quartz.

"La consommation de charbon impacte le climat. Les fours du monde brûlent 2 000 000 000 tonnes de charbon par an. Au contact de l'oxygène, ce charbon ajoute 7 000 000 000 tonnes de dioxyde de carbone par an à l'atmosphère. Cela a pour effet d'étouffer la planète sous l'équivalent d'une énorme couette de lit et de faire augmenter les températures. Les conséquences risquent d'être dommageables pour les siècles à venir".

Dépendance au charbon

Ce n'est pas la première fois historique que notre dépendance au charbon est pointée du doigt à cause de ses effets néfastes sur l'environnement. Aujourd'hui largement reconnu par la communauté internationale, ce lien de cause à effet avait déjà été mentionné dans la presse en 1883. Surtout, il a été discuté bien plus tôt dans les cercles scientifiques.

Ainsi, en 1824, le physicien français Joseph Fourier avait observé que la composition de l'atmosphère avait une incidence directe sur le climat. Cette idée a ensuite essaimé à la faveur du travail d'un certain Svante Arrhenius, qui a publié en 1896 une étude intitulée "De l'influence de l'acide carbonique dans l'air sur la température du sol", rappelle Quartz.

De quoi peut-être calmer certains climatosceptiques qui estiment que le débat sur le réchauffement climatique est une invention de la modernité pour servir des causes politiques.

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