![Accord politique en RD Congo pour un report de la présidentielle à avril 2018 Accord politique en RD Congo pour un report de la présidentielle à avril 2018](/data/posts/2022/07/21/1658433094_Accord-politique-en-RD-Congo-pour-un-report-de-la-presidentielle-a-avril-2018.jpg)
Les participants au "dialogue national" en République démocratique du Congo ont trouvé lundi un accord politique prévoyant un report de la présidentielle à avril 2018 et la constitution d'un nouveau gouvernement.
L'élection présidentielle en République démocratique du Congo est reportée au mois d'avril 2018. Ainsi en ont décidé les participants au "dialogue national", boycotté par la majeure partie de l'opposition. L'accord a été validé lors d'une séance plénière à Kinshasa. Le texte prévoit de maintenir dans ses fonctions jusqu'à cette date le président Joseph Kabila, dont le mandat s'achève en décembre et à qui la Constitution interdit de se représenter.
"La présidentielle aura lieu le 29 avril 2018 et la passation de pouvoirs entre le président entrant et le président sortant le 9 mai", a déclaré à l'AFP Vital Kamerhe, co-modérateur du "dialogue politique national inclusif" pour le compte de l'opposition. "La date des élections, c'est en avril 2018", a déclaré pour sa part Ramazani Shadari, président du groupe parlementaire du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation de Joseph Kabila.
L'accord prévoit la constitution rapide d'un nouveau gouvernement dont le poste de Premier ministre devrait revenir à une "personnalité de l'opposition", a dit Edem Kodjo, facilitateur des négociations. Vital Kamerhe, ancien directeur de campagne de Joseph Kabila lors de la présidentielle de 2006 et chassé de la majorité en 2008, fait figure de favori.
Accord au #Dialogue vient d'être validé et adopté par acclamation par les 300 Délégués debout à 18h20 pic.twitter.com/6Vc3BCVqTP
— T. Kin-kiey Mulumba (@kkmtry) 17 octobre 2016L'accord forgé lundi n'engage que la majorité et une frange de l'opposition, ce qui pose la question de sa capacité à sortir de la crise politique qui secoue le pays depuis 2011 et la réélection contestée de Joseph Kabila.
Réunie dans un "Rassemblement" constitué en juin, la majeure partie de l'opposition a refusé de participer au "dialogue national", y voyant une manœuvre du pouvoir pour une présidence à vie de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001.