C'est l'histoire d'un homme qui, sur un malentendu, a été le plus généreux de sa ville. À Charlotte, en Caroline du Nord (États-Unis), Matthew Hager avait soigneusement disposé l'intégralité de sa penderie dans de grands sacs poubelles noirs, placés au soleil sur le perron de sa maison.

L'objectif ? Faire mourir les punaises de lit sous la chaleur écrasante de ce jour.

Mais quand le malheureux est sorti de chez lui quelques heures plus tard, tout avait disparu. Pensant d'abord que sa petite amie ou sa mère était peut-être venue récupérer les vêtements pour les laver, il a ensuite trouvé une petite note... laissée par la Fondation nationale pour le rein, comme le rapporte le quotidien britannique Metro.

Peu de chance qu'il retrouve ses vêtements

"J'ai commencé par trouver ça drôle de me dire que toutes mes fringues avaient disparu. Un pote m'avait sans doute fait un sale coup", raconte Matthew Hager à la chaîne de télévision Fox 25. "Sauf que ce n'était pas une mauvaise plaisanterie. L'intégralité de ma garde-robe s'était vraiment fait la malle. À tout jamais."

En effet, les vêtements du donateur malgré lui avaient été collectés par Value Village, une organisation qui récupère des objets pour les apporter à des "charity shops", ces boutiques solidaires d'associations où l'on achète en seconde main.

Même si un porte-parole a confirmé que les sacs non clairement estampillés "don" ne sont pas supposés être collectés, Matthew Hager risque bien de ne plus jamais revoir la couleur de ses chemises et pantalons. En effet, une fois récupérés, les vêtements donnés partent vite dans différents centres de tri. La traçabilité des sacs du malheureux est donc bien faible.

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