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Au menu de cette revue de presse internationale, mercredi 14 septembre, l’annonce de la victoire des troupes loyalistes du gouvernement d’union nationale sur l’organisation Etat islamique à Syrte, en Libye, les déclarations du président philippin sur l’allié américain, et la dernière théorie conspirationniste en date sur Hillary Clinton.

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On commence cette revue de presse internationale en Libye, où les forces ralliées au gouvernement d’union nationale de Tripoli sont en passe de défaire les derniers combattants de l’organisation Etat islamique à Syrte.
«A Syrte, la victoire est à portée de fusil», annonce Libération, qui rappelle que l’opération a été lancée en mai dernier par des milices libyennes, dont celle de Misrata qui s’est ralliée au gouvernement d’union nationale de Faiez Sarraj, également soutenu par les Nations unies. D’après Libé, l’organisation djihadiste n’a désormais «plus aucune chance» de reprendre le pouvoir dans ce qui a été sa capitale libyenne à partir de juin 2015. D’après The Libya Observer, le général de brigade Mohammed Al-Ghosri, qui est le porte-parole de l’opération militaire libyenne baptisée «Al-Bunyan Al-Marsous», «structure solide»,  a même assuré qu’«après la défaite des militants du groupe État islamique à Syrte, (ces derniers) ne pourront probablement plus constituer une menace pour la Libye», «car même s’ils arrivent à se regrouper, ils pourront juste former des cellules dormantes pour mener, par vengeance, des attaques à Misrata et à Tripoli, mais (qu’)il sera impossible pour eux de s’emparer d’un autre territoire». Mohamed Al-Ghosri aurait également remercié les États-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie et l’Italie «pour l’aide et l’assistance qu’ils fournies aux forces libyennes dans le combat» de Syrte. The Guardian rappelle toutefois que cette victoire annoncée sur l’organisation Etat islamique à Syrte ne met pas un terme aux tensions politiques en Libye. Le quotidien prédit même un «futur sombre» au pays, alors qu’il faut toujours trouver un terrain d’entente entre le gouvernement d’union de Faiez Sarraj et le gouvernement issu des élections de 2014, qui est, lui, dirigé par Abdallah Al-Theni et installé à Tobrouk, à l’est de la Libye. The Guardian explique que ce sera d’autant plus que le gouvernement de Tobrouk bénéficie du soutien des forces de l’armée du général Haftar, qui vient de prendre le contrôle des ports de Ras Lanouf, As-Sidra et Zueitina, qui  représentent 60 % des réserves de pétrole de la Libye, estimées à quelque 47 milliards de barils - un trésor de guerre que l’ancien officier de Kadhafi va pouvoir mettre au service de ses alliés, et qui échappe, donc, au gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Aux Philippines, Rodrigo Duterte exige à présent le départ des militaires américains présents dans le sud du pays. Après les injures proférées à l’égard de Barack Obama, le président philippin continue de hausser le ton à l’égard de l’allié américain, accusé de s’immiscer dans sa lutte musclée contre le trafic de drogue. D’après The Philippine Star, Rodrigo Duterte estime que les troupes postées à Mindanao contribuent à l'instabilité dans le sud du pays, où sévissent plusieurs rébellions, communistes, islamistes et indépendantistes et il a déclaré, également, qu'il allait acheter des armes à la Chine et à la Russie, qui auraient accepter que les Philippines contractent des prêts sur 20 à 25 ans. D’après The Wall Street Journal, cette déclaration annonce un «départ abrupt», un «changement de cap» dans le domaine de la coopération militaire entre les Philippines et les Etats-Unis – elle pourrait notamment  remettre en cause le traité de défense que Manille a signé avec Washington en 1951, qui prévoit que les Philippines importent les trois quarts de leur équipement militaire des Etats-Unis. The Philippine Daily Inquirer, néanmoins, rappelle que le président philippin s’est bien gardé d’évoquer une éventuelle rupture, préférant invoquer l’indépendance nationale pour justifier ces déclarations: «les Philippines ne rompent pas leurs liens avec leurs alliés», titre le journal.
Aux Etats-Unis, justement, la campagne présidentielle se poursuit - ou plutôt s’est interrompue brièvement, pour Hillary Clinton, contrainte au repos forcé. La candidate démocrate, affaiblie par une pneumonie, devrait reprendre du service demain - on l’a évoqué hier, l’ex-secrétaire d’Etat ne peut guère se permettre de s’absenter trop longtemps, son adversaire Dondal Trump semblant en passe, ces derniers jours, de la rattraper dans les sondages - à voir notamment avec ce dessin du China Daily, Clinton vs. Trump, ou la fable du lièvre et de la tortue. Pas de répit, décidément, pour Hillary Clinton, cible privilégiée des partisans des thèses conspirationnistes, la candidate affaiblie, se retrouve une nouvelle fois dans leur viseur. Dernière élucubration en date, largement propagée par les réseaux sociaux, notamment sur Twitter: la femme sortie de l'appartement de Chelsea Clinton, dimanche dernier, après le malaise lors des commémorations du 11-Septembre, est-elle vraiment l'ancienne Secrétaire d'État, ou était-ce… sa doublure ?
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