![Nouvelles arrestations après la découverte d'une voiture suspecte à Paris Nouvelles arrestations après la découverte d'une voiture suspecte à Paris](/data/posts/2022/07/21/1658425809_Nouvelles-arrestations-apres-la-decouverte-d-une-voiture-suspecte-a-Paris.jpg)
Un deuxième couple a été arrêté dans le cadre de l'enquête ouverte après la découverte samedi à Paris d'une voiture contenant six bonbonnes de gaz. Deux premiers suspects avaient déjà été interpellés.
Nouvelles arrestations liées à la découverte à Paris de la voiture contenant des bonbonnes de gaz : un deuxième couple a été placé en garde à vue à Montargis, dans le Loiret, a-t-on appris jeudi 8 septembre de source judiciaire.
L'arrestation de ce couple porte à quatre le nombre de personnes interpellées dans le cadre de cette enquête. Un premier couple avait été arrêté mardi après-midi sur une aire d'autoroute, près d'Orange (Vaucluse), par des membres de la Brigade de recherche et d'intervention de la police et du GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie. L'homme et la femme étaient tous deux connus des services de renseignements.
Stationnée Quai de Montebello, près de Notre-Dame dans le centre de Paris, la voiture, feux de détresses allumés et dépourvue de plaque d'immatriculation, avait été signalée par des riverains dans la nuit de samedi à dimanche. Selon une source judiciaire, outre les six bonbonnes de gaz pleines, trois "bidons de gazole" ont également été retrouvés dans le véhicule. Une septième bonbonne de gaz, vide, avait été mise en évidence sur un siège.
L'absence de dispositif de mise à feu et l'activation des feux de détresse, "comme pour attirer l'attention", laissent penser à un simple coup d'essai, selon une source policière.
Le propriétaire de la voiture, fiché 'S' pour radicalisation, a été remis en liberté. Il avait signalé dès dimanche soir à la police la disparition de sa voiture. Sa fille, âgée de 19 ans est activement recherchée. Elle est décrite comme radicalisée par son père et aurait eu des velléités de départ en Syrie, selon des sources policières et judiciaires.
La section antiterroriste de la Brigade criminelle et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été saisies.
Cette découverte, prise au sérieux compte tenu du contexte, a déclenché l'ouverture par le parquet antiterroriste de Paris d'une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Dans ce cadre, les investigations se poursuivent pour déterminer l'existence ou non d'un projet d'attentat, selon une source proche de l'enquête.
La France est confrontée à une menace terroriste élevée après une succession d'attentats jihadistes pour la plupart revendiqués par le groupe État islamique depuis début 2015, et d'autres projets avortés ou déjoués.
Avec AFP