
Une femme victime de l’attaque au couteau qui a eu lieu dans un train en Suisse a succombé à ses blessures, dimanche. L'assaillant, qui avait blessé cinq autres personnes, est également décédé. La piste terroriste est écartée.
Au lendemain de l’attaque dans un train en Suisse , une jeune femme de 34 ans ainsi que l’agresseur, un homme suisse de 27 ans, ont succombé à leurs blessures, dimanche 14 août.
Samedi en début d'après-midi, à bord d’un train circulant dans le nord-est de la Suisse, le suspect avait mis le feu à un wagon avec un liquide inflammable avant de poignarder des passagers, blessant six personnes dont une petite fille de six ans. Outre la jeune femme décédée, une autre voyageuse ainsi que la petite fille sont dans un état grave. Toutes les victimes ont été hospitalisées pour des brûlures ou des plaies provoquées par les coups de couteau.
La police suisse exclut a priori la piste terroriste. "La question du mobile reste entière", affirme la police régionale de Saint-Gall, expliquant qu'"à l'heure actuelle, il n'y a aucun indice montrant que cet acte est terroriste ou motivé politiquement".
L’assaillant n’a pu être entendu avant son décès
"Le terrorisme n'est pas notre piste privilégiée", a insisté auprès de l'AFP le porte-parole de police Bruno Metzger, affirmant que "d'autres mobiles" sont plus probables, sans souhaiter en dire davantage. L’homme a agi seul, a affirmé la police sur la foi d'images vidéo le montrant, armé d'un couteau, verser le liquide et y mettre feu. L'agresseur, qui n'a pas de casier judiciaire, avait été opéré samedi soir et n'a pas pu être entendu par la police avant son décès.
On ignore, à ce stade de l'enquête, si l'agresseur connaissait ses victimes. L'un des blessés n'était pas un passager, mais un homme qui se trouvait sur le quai à la gare de Salez. Il s'est précipité à l'intérieur du train, lors de son entrée en gare, pour en sortir l'agresseur dont les vêtements étaient en feu, a raconté la police. "Son intervention a sans doute permis d'empêcher le pire", a expliqué un porte-parole de la police au quotidien Blick.
Avec AFP